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Double buteur ce vendredi, Youssef Maziz est un artisan majeur de la victoire du FC Metz (3-2) contre le SC Bastia, pratiquement synonyme de remontée des Grenats en Ligue 1. Le milieu de terrain messin a réagi après la rencontre à notre micro.

Youssef Maziz, on suppose que c’est une soirée exceptionnelle pour toi ?
Oui c’est une soirée exceptionnelle ! On le voit à la fin du match où tout le monde vient sur le terrain. C’est un rêve qui se réalise pour moi en étant mosellan. Voir tout le peuple grenat sur le terrain, c’est magnifique avec cette montée en Ligue 1.

Il n’y a pas de frustration avec ce qu’il s’est passé à Bordeaux ?
Nous n’avons pas calculé ce qu’il s’est passé là-bas. Nous étions focalisés sur nous même, on était vraiment concentré sur nous, il fallait gagner ce match, nous avons fait le travail. Nous sommes heureux ce soir !

En tant que Mosellan, as-tu déjà vu un Stade Saint Symphorien aussi en feu ?
Non ! Je venais souvent voir les matchs ici mais étant joueur, c’est un pur régal de vivre ces moments là. Quand nous sommes joueurs de foot, c’est ça qu’on a envie de vivre !

Inscrire un doublé, à Saint-Symphorien qui offre la montée en Ligue 1, c’est dingue ?
C’est un rêve depuis tout petit qui se réalise pour moi. En plus avec un doublé, chez moi, à Saint Symphorien, devant ma famille, c’est exceptionnel !

Que peux-tu dire sur l’ambiance et sur la ferveur ? C’était fort !
C’était un régal de jouer devant autant de monde, devant un stade rempli. Quand je voyais tous les supporters des quatre tribunes sauter en même temps, c’était fort…

Quelle saison ! Ça n’a pas toujours été facile, surtout quand on pense au mois de septembre et puis cette « remontada »…
Ce n’est pas anodin ! On s’est mis au boulot. On savait qu’on avait les capacités et les qualités pour remonter au classement et en Ligue 1. La plupart des gens pensaient que c’était terminé. Mais nous étions conscients de notre potentiel et on savait que nous pouvions revenir. On l’a fait et nous l’avons encore montré ce soir. 25 matchs sans défaite, c’est une magnifique série.

À chaud, quelles sont les clés de cette série ? La prise de conscience en Coupe de France à Raon-l’Étape ?
J’ai souvent dit que la coupe de France a fait du bien après ces matchs un peu bizarres. La Coupe de France amène un peu plus de travail et de force, après ce match à Raon-l’Étape, la série s’est vraiment lancée. Je suis content, on va bien profiter maintenant.

Un peu stressé sur la décision de la commission par rapport à Bordeaux, Youssef Maziz ?
Non, il se passera ce qu’il se passera. Mais dans nos têtes, on veut profiter de cette soirée avec nos supporters, nos amis et nos familles.

Vous finissez cramés physiquement, est-ce la saison la plus dure que tu as vécue ?
Personnellement, je pense que c’est une des saisons les plus dures physiquement. C’est ma deuxième saison pleine d’affilée, je suis très content de pouvoir poursuivre sur cette lancée. Mais on ne lâche pas ! Nous sommes contents d’être fatigués.

Est-ce que l’expérience des matchs couperets à Seraing de la saison dernière t’on servi pour cette fin de saison ?
C’est vrai que les matchs allers-retours des barrages avec Seraing la saison passée, ça nous a servi à moi, mais aussi George Mikautadze et Ablie Jallow qui étaient avec moi. Ça nous donne plus d’expérience ! Ce soir, ça nous a servi puisque c’était une vraie finale.

Propos recueillis par Arthur Carmier