595 Quentin Bigot (A2M) poursuit son chemin vers les Jeux Olympiques de Paris 2024. Le Mosellan se remet à niveau après une blessure au dos, mais court toujours après les minima qualificatifs. De retour à Metz après une finale disputée aux championnats d’Europe à Rome, Quentin Bigot était mis à l’honneur à l’Anneau, aux côtés d’Auriana Lazraq-Khlass, médaillée d’argent en heptathlon. « Je suis très content pour Auriana. Elle est médaillée, et je sais ce que c’est que de rentrer à la maison après une telle compétition. Elle le mérite amplement, donc je suis content d’être là et de pouvoir partager cela avec elle », a confié avec joie le lanceur de marteau. Un nouveau rôle, davantage tourné vers l’accompagnement auprès d’une nouvelle génération d’athlètes, que le natif d’Hayange accepte avec plaisir. « On sent que les nouveaux arrivent et n’ont peur de rien. Ils avancent vite et bien, et nous avons l’impression d’avoir pu ouvrir la voie. Il y a une certaine forme de fierté, et je suis content de pouvoir aider cette jeune équipe, avant de prendre ma retraite », a expliqué le Mosellan. Une route vers les Jeux Olympiques de Paris 2024 semée d’embûches pour Quentin Bigot Depuis sa blessure, le lancer de marteau n’est plus aussi simple, et le programme est chargé. « On fait du renforcement, du travail de dynamisme, des petits rebondissements… Et cela tous les jours pour retrouver du dynamisme et une connexion nerveuse, pour que ça serve ensuite sur le marteau. Ça commence un peu à payer à l’entraînement, donc il faut que tout se mette en place pour la compétition maintenant », analyse-t-il. Une compétition qui risque d’arriver très vite, dès ce week-end, avec le meeting de Troyes. « Il faut se préparer pour les deux autres compétitions qui arrivent ce week-end et dans trois semaines aux championnats de France. C’est peu, mais il va falloir être prêt pour être le mieux possible, et le moins crispé pour lancer le plus loin possible ». Il reste désormais deux chances pour décrocher le précieux sésame. En attendant, Quentin Bigot relativise. « En tant qu’athlète, on vit avec la pression. Quoi qu’il arrive, que l’on soit en réussite ou non, elle fait partie de notre quotidien. Je ne vais pas mentir, c’est une situation difficile, je préfèrerais être qualifié comme souvent dès le début de la saison. Il faut courir après la qualification, mais c’est comme ça. Cela fait partie du chemin depuis ma blessure, et il faut tout donner pour ne pas avoir de regrets quoi qu’il arrive », glisse-t-il. Crédit photo : Valentin Lachaux / Let’s Go Metz