152 Sous les pluies endémiques de l’automne mosellan, Quelques feuilles, çà et là, tournent à perdre équilibre, Lorsque s’allume contrite une lanterne rougeoyante, C’est tout un peuple qui pleure et s’enterre dans la bile, Quel est donc ce mal qui nous revient sans cesse ? Quand enfin par miracle au sommet tu te dresses, Pourquoi diable est-ce norme, que tu sois la risée ? De la fiente médiatique, des ultras béotiens, Avec toi tu nous mènes jusqu’au fond du brasier, Chaque fois que l’on ose rêver de ton destin, Embelli sous le ban de ton blèche tacticien, L’on finit dénudés, à genoux et violés, Qu’il s’agisse des hommes qui portent ton fanion, Ou bien encore des femmes, la défaite dans l’âme, Rien ne te sourit plus lorsqu’enfin, dans l’élite, Tu te cherches une place, surclassé émérite, Mais alors qui sommes-nous, amoureux et transits, De la croix de Lorraine, du grenat que tu contes, Pour accepter encore, ton fardeau, notre honte, Je te sais malheureux de ne plus arriver, À gagner nos louanges, à nous faire rêver, Sache malgré tout, qu’ici-bas, il subsiste encore, Perdus dans les limbes impudiques innocents, Des messins qui te souhaitent, de revenir plus fort, Alors oui je t’écris quelques lignes imparfaites, Que je gratte, affaibli par l’odeur des défaites, Dans des gestes imprécis, empli de souvenirs, Où ton nom ne provoquait pas autant de rires, Pour te dire qu’en toi, candide, j’aimerais croire, Que pour une fois tu voudras ne pas me décevoir, Impavide et apaisé, enfin je pourrai, Te montrer, FC Metz, ce que c’est que d’aimer… Fox,