130 Depuis son départ du FC Metz, l’ex joueur devenu entraineur évoluait à la tête de l’équipe du Grenoble Foot 38 en Ligue 2. Après avoir frôlé l’éligibilité à la montée en Ligue 1 cette saison, il rejoint finalement Amiens pour la saison à venir. Il a connu de beaux jours en tant que joueur au FC Metz de 1977 à 1992, où il a notamment fait partie des équipes victorieuses des coupes de France en 1984 et 1988 ou encore de la victoire historique à Barcelone, mais les plus jeunes se souviennent surtout de lui comme entraîneur des Grenats de 2015 à 2017.Après trois saisons à la tête du Grenoble Foot 38, qu’il avait transformé lors du dernier exercice en candidat au trio de tête en Ligue 2, jusqu’à un match de barrage face à Toulouse, Philippe Hinschberger quitte finalement la région Rhône-Alpes pour rejoindre les bords de Somme à Amiens. L’équipe Amiénoise, reléguée en Ligue 2 à l’issue de la saison 2019/2020, vient de signer une décevante 10ème place et s’est récemment séparée d’Oswald Tanchot. Philippe Hinschberger devrait y avoir le loisir de démontrer ses talents de « remonteur d’équipe », une réputation qu’il s’est forgée en permettant à Niort de retrouver la L2 en 2005/2006, une performance renouvelée à Laval en 2008/2009 avant de permettre un retour en Ligue 1 au FC Metz en 2015/2016. [Officiel]✍Philippe Hinschberger est notre nouvel entraîneur ! Bienvenue Philippe ! 🤗#FiersDetreAmienois ⚪⚫ pic.twitter.com/4IggFjLBDI— Amiens SC (@AmiensSC) June 17, 2021 Un passage sur le banc Messin en dents de scie Au cœur des critiques à la fin de l’aventure sur le banc Messin en raison d’une série de mauvais résultats, Philippe Hinschberger y a toutefois cumulé quelques réussites sportives et laissé un souvenir globalement positif. Il faut reconnaître que le challenge était de taille lorsqu’il a pris la relève de José Riga après une élimination en Coupe de France face à Wasquehal, pensionnaire de CFA. Aux commandes d’un effectif en partie issu d’une filière Portugaise utilisée à l’excès et sans liant, il y a immédiatement fallu dégraisser certains postes et compenser certaines lacunes avant d’espérer retrouver un semblant de sérénité et quelques résultats. Poussés notamment par l’éclosion d’un certain Habib Diallo en deuxième partie de saison (9 buts et 2 passes décisives sur les 12 derniers matchs), les Grenats accrochaient une 3ème place au classement de Ligue 2, synonyme de retour en Ligue 1. La saison suivante le club se sépare de 15 joueurs, dont Yéni N’Gbakoto, afin de s’offrir les services de joueurs rôdés à l’élite du football (Franck Signorino, Yann Jouffre, Renaud Cohade…) ainsi que de quelques espoirs venus de Ligue 2 (Simon Falette, Opa Nguette…) ou de Génération Foot (Ismaila Sarr). A la tête de cet effectif plus en adéquation avec les aspirations sportives du club, Philippe Hinschberger parvient à obtenir un maintien en Ligue 1 avec une belle 14ème place.Ce bon résultat n’empêchait pourtant pas le FC Metz de sombrer dans une saison infernale quelques mois plus tard avec 9 défaites pour une victoire en entame de l’exercice 2017/2018. Des résultats suffisants pour convaincre la direction du club à la croix de Lorraine de se séparer de Philippe Hinschberger pour le remplacer par Frédéric Hantz. Un changement d’entraineur qui s’avèrera peu payant puisque quelques mois plus tard le FC Metz validera une lourde relégation avec une 20ème place bien méritée. Crédit photo : FEP/Panoramic ; MAO/Panoramic