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Après la rencontre de l’équipe de Nationale 1 Féminine (N1F) de Metz Handball face à Reims, la coach Nina Kanto a livré ses premières impressions sur le début de championnat de ses protégées.

Ce match avait tout d’une rencontre de début de saison, approximations, joueuses qui se cherchent, malgré la victoire à la fin, il y a des réglages en cours.
Oui, c’est certain. La préparation a été compliquée, j’ai récupéré le groupe tardivement en raison des JO et que ça soit l’équipe 1 ou la nôtre, on sent qu’on est encore en période de rodage, des affinités restent à créer et le jeu est encore un peu brouillon malgré de très belles séquences. On en était conscients d’autant plus qu’on a déjà beaucoup de joueuses blessées ce qui ne facilite pas le début de saison. C’est un début de championnat atypique mais les filles répondent présentes et c’est le plus important.

Il y a beaucoup de nouvelles joueuses qui doivent encore trouver leur place… et il y a aussi les « petites » de la saison passée qui ont fait la transition pour prendre des responsabilités.
Tout à fait. Il y en a certaines qui ont vraiment compris et ont fait la bascule et d’autres qui sont encore trop timides. Délia Golvet apporte une grosse plus-value parce que c’est une joueuse qui peut tenir 60 minutes sans souffler, ça compense les bobos. Claire Koestner est une joueuses très solide et pouvoir associer les deux sur la base arrière ça fait des étincelles et valide ce projet d’équipe que j’avais construit. Je crois aussi énormément en Yvana Atangana sur le poste d’arrière gauche mais qui doit encore s’autoriser à prendre des responsabilités, elle n’est plus la nouvelle et elle doit peser, prendre plus de shoots. Ca va prendre du temps et je sens dans les moments chauds qu’elle hésite moins, on est dans la bonne direction.
La délicatesse est plutôt du côté de nos gauchères ou on reposait sur Manon Errard et Emma Tuccella la saison passée, des joueuses de grande classe. On passe à deux jeunes joueuses qui, si elles n’ont pas démérité, sont dans une phase d’apprentissage. Tout le monde doit prendre en confiance et trouver les habitudes de ce niveau de jeu.

La dynamique est quoi qu’il en soit présente...
On est en rodage mais ce qui est agréable c’est l’enthousiasme de l’équipe. Je sens que l’on commence à trouver notre ADN.

Le nom de Délia Golvet a été évoqué. Le projet est de la garder pour la saison ou une porte de sortie est envisageable ?
C’est le lot des centres de formation, on ne sait jamais avec qui on va jouer le week-end suivant. C’est une joueuse qui a un niveau que j’estime au dessus de la Nationale 1, mais le fait de rester avec nous lui permet d’avoir un programme individualisé avec plus de séances que les autres filles du centre. Tant qu’elle est avec nous on veut lui apporter le maximum, je n’ai pas le sentiment qu’elle perde du temps d’autant plus qu’on lui donne de la confiance, avec ce rôle de capitaine, avec des responsabilités et ça ne peut être que du plus. Si elle venait à partir en cours de saison, elle aura pris un certain bagage, si elle reste ça ne sera que du positif également et je pense qu’elle va encore grandir.

Les blessées ont été évoquées, au poste de gardienne, Elihannah Rodrigo da Costa tient bien le rôle en l’absence de Fatima Camara, 16 parades sur ce match.
Le fait que Fatima soit absente c’est frustrant parce qu’en préparation elle était très constante et performante. Elle pesait sur le résultat des matchs. Mais aujourd’hui on a Elihannah qui prend très bien le relai et assume son statut, elle marque des points et ça aussi c’est important.
On s’appuie aussi sur Sabrina Kidouch qui vient dépanner depuis l’équipe 3. Elle prend quelques minutes là où elle pourrait en jouer 60 avec son équipe habituelle et je la remercie chaleureusement.
Mais au delà de ça j’ai hâte que les blessées reviennent pour continuer à avancer parce que je sais à quel point cette phase de rodage est importante.

L’actualité de Metz Handball vous attend dans nos autres articles sur Let’s Go Metz !

Crédit photo : Matthieu Henkinet / Let’s Go Metz