172 L’organisation du Moselle Open a dévoilé mardi la première liste des joueurs qui pourraient composer le tableau de la dernière édition du tournoi. Son directeur, Julien Boutter, revient sur celle-ci, et se montre satisfait, à l’aube d’une dernière danse pour le tennis aux Arènes de Metz. Vous venez de dévoiler une première liste de noms qui sont tout de même assez attractifs. Quelle était la stratégie pour cette dernière édition ? « Il y a différents paramètres à prendre en compte quand on fait un tableau. Il y a bien-sûr le côté français, parce que 80% des gens aiment voir les joueurs français. C’est l’occasion de faire un clin d’œil à Patrice Dominguez, qui disait que l’important était d’avoir les meilleurs Tricolores. Après, il y a des jeunes joueurs. Cette année, sept d’entre eux ont moins de 24 ans. Et il y a les stars, qu’on ne présente plus. Et tout ça permet d’avoir un tableau équilibré, et très dense, ce qui permettra d’avoir du spectacle dès le premier jour. Il y aura beaucoup de types de jeux qui vont convenir à la globalité des spectateurs. » Ce tableau permet-il d’éviter les déceptions qu’il y a pu avoir avec les très grosses têtes d’affiche par le passé ? « On n’est pas épargnés, le jeu est tellement dense et intense aujourd’hui qu’il n’y a aucun match facile dans les tournois. Ils sont obligés de pousser la machine, et ce n’est pas un sport d’équipe : s’il y en a un qui est blessé, il est forfait. Après, regardez l’état du Masters 1000 de Shanghai, ou le Masters 1000 au Canada, où il y a eu beaucoup de retraits dans les 10 jours qui ont précédé le tournoi. » 🚨 🎾 Le @moselleopen vient de dévoiler son ultime entry list ! Plus d'informations à venir sur https://t.co/k1c4bRwFdW pic.twitter.com/WCRCtEjcby— Let's Go Меtz (@letsgomtz) October 7, 2025 Ugo Humbert, le Mosellan de l’étape, sera bien entendu présent. Ça n’a pas été la grande forme ces derniers temps. Qu’en pensez-vous ? « Ce serait un beau symbole, et une belle image (qu’il gagne le dernier trophée du Moselle Open). Après, son niveau de jeu, il l’a. Mais on sait que le tennis, c’est de l’alchimie et de petites choses qui doivent se mettre en place. Mais parfois, il ne faut pas grand-chose pour perdre le rythme et la confiance. Ugo est un joueur qui aime les défis et la pression, ça peut être un tournoi hyper important pour lui. » L’idée de ce tableau, c’est aussi d’éviter certaines formes d’abandons de dernière minute ? « De toute façon, on ne les évitera pas. Le principe, c’est que les joueurs s’inscrivent un mois avant, avec un état de forme à l’instant T, c’est une règle, et on ne le maîtrise pas. On peut tout faire : le contractualiser, l’écrire sur papier, mais on ne peut pas forcer un joueur à jouer s’il est blessé ou s’il a un problème. C’est aussi simple que ça, mais ç’a toujours été mon travail : privilégier le côté sportif. Mais il faut aussi comprendre les joueurs, d’autant que cette date est compliquée, et qu’elle n’existera plus l’an prochain. » Crédit photo : Valentin Lachaux / Let’s Go Metz (archives)