166 Après le match nul obtenu 3 jours plus tôt à la Meinau, les Grenats se déplaçaient en terres Montpelliéraines pour y affronter la redoutable équipe de Michel Der Zakarian. Un match qui s’annonçait compliqué pour des messins qui n’avaient pris qu’un seul point lors des trois dernières rencontres. Face à des Héraultais en bonne forme, Frédéric Antonetti reconduisait son 5-3-2 défensif avec sa charnière à 3 centraux. A noter la titularisation de Aaron Leya Iseka à la pointe de l’attaque messine à la place d’Opa N’Guette et le retour de Lamine Gueye sur le côté droit. Après une bonne entame de match des grenats, ce sont les Montpellierains qui mettent le pied sur le ballon. Un début de match plaisant avec de la qualité et des locaux qui imposent une grosse pression sur le bloc grenat. Pour autant, la défense Messine tient le coup. Si les joueurs de Frédéric Antonetti n’ont pas la possession, ils ne concèdent que très peu d’occasions. Et contre toute attente ce sont même eux qui se montrent les plus dangereux avant la pause. Un air de Hold Up plane au dessus de la pelouse de la Mosson.Une première mi-temps équilibrée au niveau de la possession, avec une légère domination des locaux tout de même (52-48 pour Montpellier), et très peu d’occasions de chaque côté.Et alors que la deuxième mi-temps promettait les mêmes statistiques, Farid Boulaya se fait faucher illicitement dans la surface montpelliéraine. Penalty pour les grenats que Aaron Leya Iseka transforme sans trembler. Le Hold up peut commencer.Acculés dans leurs 18 mètres, les messins mettent alors le bus, le bloc recule dangereusement mais les protégés de Michel Der Zakarian peinent à se montrer efficaces dans les derniers gestes. La muraille messine est imperméable et les grenats se montrent même menaçants en contre attaque. Plus les minutes passent et plus les attaques montpelliéraines se multiplient et il faut un miracle pour que le duo Laborde-Delort ne trouve la faille. Alexandre Oukidja est impérial à l’instar de sa charnière centrale. Mention spéciale à Kiki Kouyaté qui fait un match parfait aux côtés de Dylan Bronn et John Boye.Mais un hold up ne serait parfait sans le coup de grâce en fin de rencontre et c’est Habib Maïga dans les arrêts de jeu qui crucifie Omlin avec sang froid sur une contre attaque rondement menée par Pape Ndiaga Yade et Farid Boulaya. Efficacité. Fin du match.Un gros coup des messins qui pointent désormais à la 12ème place avant de recevoir l’éternel rival Lensois samedi. Crédit photo : FC Metz