289 L’équipe de Nationale 1 masculine de Metz s’est inclinée ce samedi en finale de la Coupe de France fédérale, face à Élite Val d’Oise (25-27). Retrouvez les réactions du capitaine des Cerbères de Metz Handball Guillaume Bettenfeld, de Nicolas Balmy ainsi que de Vincent Massaro. Les Cerbères ont livré un match fou en finale de la Coupe de France fédérale, ce samedi à l’Accor Arena de Paris Bercy. Malgré la déception, l’équipe qui évolue en Nationale 1 masculine préfère retenir une certaine fierté quant au parcours accompli. Guillaume Bettenfeld, capitaine des Cerbères de Metz Handball : « Je n’ai pas de mots pour ça, c’est magnifique. On a joué devant je ne sais combien de personnes ! » « On a pris du temps dans les vestiaires pour souffler un peu, et réaliser que c’était un grand parcours et un grand match de notre part. On peut être fiers de nous Il y a encore de la déception, ça ira mieux dans quelques jours, parce que je pense qu’elle va quand même rester un peu. Surtout vu nos 45 première minutes. On a bien joué, et puis à un moment, on s’est tous enfoncés les uns et les autres, et c’est là que nous n’avons pas su nous relever. On y a cru jusqu’au bout, mais on a fini par lâcher. Ils ont été un poil meilleurs à l’expérience et au mental sur la fin du match. C’est le jeu. C’est une fierté d’avoir fait un tel match. Ça se joue à quelques détails face à une équipe de N1 Élite. On les a poussés jusqu’au bout, donc on peut être fiers de ça. C’était une grande fête quand même, avec tous les supporters qui sont là. On partage ce moment avec les proches, on aurait aimé la cerise sur le gâteau. Mais c’est quand même une grande fête pour Metz Handball. On a montré qu’on avait une grosse équipe et qu’on pouvait aller loin. Si ça peut attirer des jeunes joueurs et fidéliser du monde, c’est bien. Ce soir, ça va être dur, mais dans le futur, il y aura que du positif. » Nicolas Balmy, gardien de but : « On s’était promis de ne pas avoir de regrets » « (Sur le rouge de Van Deik à la troisième minute de jeu) Physiquement, ça nous a fait mal je pense. Sur des matchs comme ça, ça devient vite compliqué. Après, on s’était promis de ne pas avoir de regrets. La finalité que l’on espérait n’est pas là, mais on est quand présents dans cette salle mythique. On est certes déçus de ne pas ramener l’or, mais on reste très heureux d’avoir pu jouer une finale de Coupe de France ici, à Bercy. J’ai toute ma famille ici. Et ma maman, qui m’a fait une surprise en venant exprès de Martinique. C’est génial. C’était l’avant-dernier match de ma carrière. Il nous reste un match de Championnat, mais j’aurais aimé finir avec la Coupe et la médaille. Mais on peut être fiers, tous ceux qu’on a battus aimeraient être à notre place aujourd’hui. » Vincent Massaro, ailier : « On leur a bien mis la pression » « On était outsiders, et on leur a bien mis la pression. Franchement, c’était pas mal. On est quand même deuxièmes de France, c’est une défaite à savourer. La première émotion, c’est évidemment la déception. Mais il y a aussi la fierté de jouer dans cette salle, avec tous ces spectateurs et toute la famille. Sportivement, on pensait qu’ils étaient vraiment plus forts que ça. Et au final, on n’était pas si loin. Il y a forcément des regrets d’une défaite. Mais on ne va peut-être vivre ça qu’une fois dans notre vie. » À Paris, Valentin Lachaux / Réactions recueillies par Arthur CarmierCrédit photo : Julien Buret / Let’s Go Metz