263 Après deux déplacements et un passage obligatoire dans le Complexe Saint-Symphorien, Metz Handball retrouve ses Arènes pour y affronter l’OGC Nice Handball, ce soir à 20h. La saison dernière, Nice avait attendu le 21 octobre pour connaître sa première victoire en championnat. Quasiment un an plus tard, les Niçoises arrivent aux Arènes avec un meilleur bilan comptable. Bien sûr, Metz Handball et l’OGC Nice Handball ne jouent pas dans la même cours d’école. Les deux équipes ne poursuivent pas des objectifs semblables, si ce n’est une continuité d’existence dans l’élite française. Si les Messines impressionnent par leur réalisme avec pas moins de 39 buts inscrits en moyenne depuis le début de la saison, Nice est un peu plus fragile du fait de ses moyens limités. Mais les Aiglonnes possèdent toujours cette combativité comme le démontre le match nul face à Dijon après un retard de 5 buts, à la pause. Cette caractéristique suffira-t-elle pour s’opposer à un collectif qui vient de dominer un vice-champion d’Europe, chez lui ? Seules les retrouvailles de Djazz Chambertin avec Nice pourront nous le dire. Quoi qu’il en soit, Clément Alcacer arrive avec un collectif construit de manière cohérente. Un amalgame de jeunesse et d’expérience Pour 2023/2024, il a fallu pallier des départs importants : Djazz Chambertin (Metz), Aimée Von Pereira (Nykøbing Falster), Marie Prouvensier (Paris 92). Nice a enregistré les arrivées de joueuses chevronnées, malgré deux saisons éprouvantes (Raissa Dapina et Gordana Mitrovic) et celles de profils moins expérimentés (l’Espagnole Nicole Wiggins et la Croate Tena Petika) pour compléter cet effectif. En outre, Nice responsabilise ses jeunes profils à l’image de Margot Le Blevec (10/12 soit 83% de réussite). Du haut de ses presque 20 ans, la jeune ailière droite poursuit tranquillement sa mue avec une culture de la formation bien présente. Néanmoins, l’ex-formateur messin peut toujours compter sur les fidèles Marija Colic et Ehsan Abdelmalek pour épauler cette jeune garde. L’arrière gauche revient d’ailleurs en forme après une saison ralentie par les blessures (22 buts en 29 tentatives). Formule payante ou non, ce collectif se construit un chemin sans prétention, bien décidé à bousculer toutes les équipes du championnat. Crédit photo : Matthieu Henkinet/Let’s Go Metz