334 Méline Nocandy nous a livré son analyse après un match maîtrisé face à Chambray en Ligue Butagaz Energie. La capitaine de Metz Handball était particulièrement concentrée sur les prochaines échéances. Toulon, Chambray, la semaine de reprise se passe plutôt bien…Oui, ça nous tenait vraiment à cœur de gagner Toulon. C’est toujours complexe de revenir de trêve internationale et de jouer dans la foulée en club. Mais on voulait le gagner. À Metz Handball depuis des années, on a à cœur de réussir ces retours de trêves. Mais au delà de tout cela, il fallait simplement le jouer. On l’a pris très au sérieux, comme toujours en championnat. Ça a payé puisqu’on a gagné, mais il fallait continuer. On sait que tout peut encore se passer. L’équipe est invaincue mais il reste beaucoup de matchs et rien ne nous assure de jouer la finale et encore moins de jouer le retour à la maison. On jouera tous les matchs de la même manière d’ici là. Ce soir, Metz Handball a vraiment imposé le rythme mais il y a peut être eu un temps de flottement en deuxième mi-temps, de l’intérieur comment est ce qu’il est analysé ?On défendait un peu moins bien. Certaines choses avaient été identifiées dans le vestiaire après la première mi-temps et on a pas forcément su les corriger immédiatement. On s’est mis seules en difficulté mais en fin de match on a accéléré et ça nous a permis de gagner le match.Le contenu est très important mais on sait aussi accepter les victoires comme elles viennent. Tant qu’à la fin il y a +1, c’est le principal. « Bref, moi je veux tout gagner » Il y a eu une petite alerte à la cheville gauche en cours de première mi-temps, ce qui n’a pas empêché un retour en deuxième période. Comment ça va ?J’ai eu très mal sur le coup. Ma jambe gauche est fatiguée, j’ai une tendinite au genou et je compense certainement un peu. Je sais que la saison est longue, je vais faire des soins et prendre les choses comme elles viennent. Je vais guérir et continuer le travail. Effectivement, la saison est longue et le prochain match est dans une nouvelle compétition. Comment est ce que l’on vit cet enchainement championnat / coupe de France ?J’ai hâte. Notre équipe a hâte. Notre staff a hâte. On veut jouer cette compétition, à Metz Handball il y a cette culture de disputer tous les tableaux avec sérieux, de tout jouer, de tout gagner. Il y a eu une victoire contre Toulon il y a quelques jours mais la Coupe de France c’est « à la vie à la mort ». Je vais l’aborder comme si le match précédent n’avait pas existé et tout donner pour une qualification en demi finale. « Moi aussi j’espère revenir à Metz voir les matchs des filles… » Avec cette arrivée sur des phases finales et à fortiori quand on va quitter le club, est ce qu’il y a cette urgence de tout gagner qui s’installe ?Pour être honnête, depuis mon arrivée à Metz j’ai toujours eu envie de tout gagner. Je garde cette même envie. J’ai aussi une volonté de laisser une bonne image sur le plan sportif. En tant que personne, Méline Nocandy va laisser une bonne image, mais sur le plan sportif je suis capitaine pour la première fois et je veux absolument soulever des coupes. Presque toutes les capitaines de Metz Handball l’ont fait avant moi. Et il y a aussi cette envie de ne surtout pas refaire une saison blanche, que tout se passe bien pour l’équipe la saison prochaine, sans ce poids sur les épaules.Bref, moi je veux tout gagner. On l’a vu passer dans les coursives, Laura Glauser était présente aux Arènes ce soir. Qu’est ce que cela fait d’avoir une spectatrice comme elle ?Je la vois souvent, dès qu’elle a des vacances elle vient à Metz. C’est une enfant de Metz Handball, elle fait partie de la famille avec beaucoup d’autres et ça fait toujours plaisir de la retrouver.J’espère que moi aussi je reviendrai à Metz de cette manière pour voir les matchs des filles et garder ce lien. Il est fort et on ne l’enlèvera pas facilement. Prochain rendez-vous pour Méline Nocandy et Metz Handball, le mercredi 16 mars face à Toulon en Coupe de France. Crédit photo : Matthieu Henkinet