117 Mercredi dernier, la Ligue Féminine de Handball organisait sa conférence de rentrée pour présenter la Ligue Butagaz Energie qui débute aujourd’hui. Portés vers l’avenir, acteurs et actrices du championnat ont pu établir les objectifs d’une nouvelle saison qui s’annonce passionnante. Il y a une semaine tout pile, « humilité » était le mot qui revenait le plus souvent dans les discours. Pourtant, nous aurions pu croire que les récents résultats sportifs auraient fait pousser des ailes. Ce ne sera bien évidemment pas le cas. Tous ont en tête cette saison qui est allée difficilement à son terme à cause de la pandémie qui continue de sévir. Et personne ne sait encore si la prochaine sera chamboulée ou non par le Coronavirus. Mais, la présidente de la LFH (Nodjialem Myaro) a souligné le dur labeur de chacun : « cela a été un travail collectif qui nous a permis d’aller au bout de la saison, grâce à un travail collectif de tous les instants.« . L’évolution du statut de la deuxième division pour se poursuivre en atteste. Il y a beaucoup d’ambitions au sein de la Ligue Butagaz Energie mais elles sont progressives. Après l’adaptation, la transformation Cependant, l’équilibre du monde sportif ne tenait qu’à un fil et tout le monde a été dans l’obligation de s’adapter face aux obligations sanitaires et calendriers déséquilibrés… Certains clubs en ont payé le prix fort mais, si « chaque semaine était pire que la précédente« , il faut bien notifier que cette crise en a forgé plus d’un. Le Covid-19 n’a épargné personne mais les pensionnaires de la LBE ne comptent pas stagner en tentant de se renouveler (changement de statut juridique, nouvelles identités, nouveaux cycles, recrutements audacieux, augmentation des budgets, partenariat avec Lidl…). Certains clubs ouvriront une nouvelle page de leur Histoire (Besançon) mais devront confirmer leur tout nouveau statut (Brest et Nantes), quand d’autres repartiront à la conquête de meilleurs résultats (Metz et Paris 92). Les suivants vivront une saison d’apprentissage, de transition ou de stabilisation. 14 clubs pour autant d’objectifs différents mais un seul et même but : poursuivre le développement de leur structuration professionnelle.C’est l’année du changement pour la Ligue Butagaz Energie. Elle tente de proposer des initiatives avec ses partenaires pour reconquérir le public, malgré un manque certain de visibilité (Election de la meilleure joueuse du mois par la Française des Jeux). Les participants en 2021/2022 : Plus d’une centaine d’heures de diffusion Néanmoins, ce qui n’évolue pas vraiment, c’est la visibilité des Handballeuses. Depuis 2 ans, le championnat est visible sur Sport en France, une chaine de télévision du Comité National Olympique et Sportif. A coté de ça, SEF accompagne les clubs tout le long de la saison avec des reportages, des entretiens et des émissions. Le maillage régional imite le national avec des focus sur leur club respectif, à l’image de « Dragonnes Mag », hebdomadaire mettant en avant Metz Handball. Le Handball semble gagner une visibilité plus accessible mais ce dispositif hybride est-il réellement efficace pour bénéficier d’une grande exposition ? Au régional, certainement mais au niveau national, cela semble encore bien fragile. Voilà, tout le paradoxe. « La marque LFH » doit se réinventer quotidiennement pour intéresser les grands diffuseurs. Les diffuseurs locaux : – Moselle TV (Metz Handball)– Mistral TV (Bourg de Péage)– Tébéo (Brest) À noter également, la mise en place d’une application « Sport en France » où les téléspectateurs pourront retrouver les directs des matchs diffusés par les médias locaux ou les clubs. Les premières diffusions sur Sport en France : Crédit photo : Matthieu Henkinet Visuel : LFH