104 A 7 jours de la reprise du championnat, la Ligue Féminine de Handball a dévoilé ses nouveaux calendriers. Ces calendriers prévoient une Ligue Butagaz Energie avec 13 clubs et une D2F avec 14 équipes. Ou presque. Le 30 aout sonnera le top départ de la Ligue Butagaz Energie. Metz Handball débutera par la réception du Paris 92 avant de voyager dans le Nord et vers l’Europe de l’Est. Les Messines ont rapidement connu le programme des premières semaines mais ça n’a pas été le cas de tous leurs adversaires, à l’instar de Besançon qui devait recevoir soit Celles-sur-Belle, soit Mérignac. Mais à quelques jours de la première journée, il est clair qu’aucune des deux équipes n’est invitée au plus haut niveau national. Celles-sur-Belles relégué C’est le feuilleton estival. Si les deux promus (Strasbourg Achenheim Truchtersheim et la Stella Saint-Maur) ont réussi l’examen d’entrée pour la Ligue Butagaz Energie, Celles-sur-Belles, lui, n’a pas obtenu l’autorisation de poursuivre son aventure malgré la présentation de fonds propres positifs en juin selon le club des Deux-Sèvres. Cependant, la CNCG, la commission d’Appel et le CNOSF ne l’entendent pas de cette oreille. En effet, outre cet exercice négatif au 31 décembre 2022, l’entité néo-aquitaine n’aurait pas fait valider les comptes par un commissaire au compte. Les trois instances y verraient donc un manque de clarté de la part des dirigeants. De plus, Celles-sur-Belle pourrait ne plus posséder le statut VAP si la direction ne respecte pas les réglementations imposées par la fédération pour le bon développement professionnel de la structure. Bon gré mal gré, le président et le staff ont accepté la décision du conciliateur. Conséquence de cette sentence : Les Celloises disputeront le championnat de deuxième division avec un budget à la baisse et trois joueuses en moins. Vers un recours pour Mérignac Cette relégation aurait pu profiter à Mérignac, 13ème du dernier championnat. Mais, la LFH a entériné les décisions que tout le monde attendait depuis deux mois. Et, le club girondin ne sera pas sauvé comme en 2020 puisque la CNCG n’a pas non plus validé son dossier. Un dossier qui n’était pas au mieux avec le retrait de 5 points (après appel) et un plan d’apurement jusqu’au 30 juin 2025. Un déficit de 160 000 euros avait déjà alerté la fédération. Pourtant, en dépit de cette situation fragile, Mérignac Handball a décidé de poursuivre la procédure en faisant appel. Si celui-ci n’aboutit pas, les Froudroyantes se retrouveraient devant le CNOSF. Tout ça, à une semaine seulement de la reprise. Cet imbroglio démontre une nouvelle fois toute la complexité de la professionnalisation du sport au féminin… Crédit photo : Matthieu Henkinet/Let’s Go Metz
