489 Le FC Metz a remporté son duel contre l’USL Dunkerque hier soir à Saint-Symphorien. Une victoire 2-0, sur le fil, et une très belle opération pour les Grenats. C’était le choc de cette quinzième journée de Ligue 2 entre le FC Metz et l’USL Dunkerque. Dans un froid glacial, les hommes de Stéphane Le Mignan ont disposé des Nordistes, 2-0, sur des buts dans les derniers instants de Gauthier Hein et Joël Asoro. Privée de Cheikh Sabaly et Ablie Jallow, l’attaque messine a dû s’armer de patience pour trouver la faille en fin de rencontre. Une victoire méritée qui fût longue à se dessiner mais qui permet aux Grenats de retrouver le podium. Un véritable jeu d’échec Les Grenats démarraient fort avec, dès la deuxième minute, une frappe des vingt-cinq mètres de Benjamin Stambouli bien détournée en corner par le gardien nordiste. Quelques instants plus tard, c’est Morgan Bokele qui s’essayait à l’entrée de la surface mais sa tentative passait au dessus (2′). Un début de match plaisant des hommes de Stéphane Le Mignan qui prenaient l’ascendant sur les Dunkerquois. Fidèle à leur plan de jeu, les hommes de Luis Ferreira De Castro jouaient haut sur le terrain et s’exposaient à la vitesse des ailiers grenats. Sur un service millimétré de Papa Diallo, Simon Elisor était tout près d’ouvrir la marque mais Adrian Ortola stoppait la reprise de l’avant-centre messin (12′). Après un premier quart d’heure très agréable et dominé par les joueurs du FC Metz, les débats s’équilibraient et la rencontre se muait en une partie d’échec entre deux formations aux intentions et plans de jeu similaires : un pressing et des blocs très hauts, avec de belles séquences dans la profondeur. Cependant, c’est Metz qui donnait un peu plus le tempo sans toutefois trouver la faille. Avec un peu plus de prises de risque, nul doute que les Grenats auraient pu ouvrir la marque, même si Dunkerque se montrait dangereux juste avant la pause sur une contre attaque éclair (45′). Score vierge à la pause avec un léger avantage aux points pour le club à la Croix de Lorraine. Sur le fil Au retour des vestiaires, les deux équipes reprenaient sur les mêmes bases, avec une équipe messine plus incisive mais manquant cruellement de justesse dans le dernier geste. La belle combinaison entre Papa Diallo, Morgan Bokele et Gauthier Hein à la conclusion trouvait une nouvelle fois sur sa route l’excentrique gardien nordiste Adrian Ortola Vano (52′), qui de son côté multipliait les relances approximatives et agaçait tout le stade avec son comportement déroutant, à la limite de l’anti-jeu. Et comme dans le premier acte, après quinze minutes dominées par les Grenats, Dunkerque reprenait du poil de la bête. C’est en contre-attaque que les Grenats se montraient enfin dangereux, par l’intermédiaire de Matthieu Udol qui débordait et était ceinturé illicitement dans la surface par son vis à vis (67′). Mais monsieur Kherradji ne bronchait pas. Les minutes passaient et rares devenaient les opportunités des hommes de Stéphane Le Mignan. Puis vînt le tournant de la rencontre. Jessy Deminguet était fauché dans la surface. Penalty indiscutable que transformait Gauthier Hein avec beaucoup de sang froid (90′). Un soulagement pour les 17897 spectateurs de Saint-Symphorien, qui pouvaient enfin lâcher les décibels. Quelques instants plus tard, le gardien de Dunkerque était enfin puni de ses facéties et loupait sa relance. Joël Asoro en profitait pour tirer dans le but vide et doublait la mise pour le FC Metz. Échec et mat. Loin d’être imméritée, cette victoire vient récompenser la patience et l’abnégation de tout un groupe. Tout n’a pas été parfait mais l’essentiel est là. Saint-Symphorien termine donc l’année sur un succès probant face à un concurrent direct. Compositions des équipes :FC Metz : Oukidja; Udol; Traoré; Lô; Kouao; Hein; Deminguet; Stambouli; Diallo (Van Den Kerkhof 86′); Bokele (Asoro 75′); Elisor (Mangondo 75′)USL Dunkerque : Ortola Vano; Georgen; Sasso; Sangante; Souza De Almeida; Rivera; Bardeli; Skytta; Raghouber; Bammou; Yassine Crédit photos : Nicolas Martino – Let’s Go Metz