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Le FC Metz repart du stade Armand-Cesari avec un match nul (1-1) face à Bastia lors de la 21ᵉ journée de Ligue 2. Certes, la série d’invincibilité se poursuit pour les Grenats, mais Metz confirme ses difficultés à l’extérieur.

Après sa victoire claire et nette contre le Grenoble FC (3-0) à domicile, le FC Metz se déplaçait du côté du stade Armand-Cesari du SC Bastia pour la 21ᵉ journée de Ligue 2 BKT. Sur le papier, revenir de Corse avec la victoire semblait difficile. En effet, le SC Bastia n’avait jamais concédé la moindre défaite sur son terrain en championnat. Pour ne rien arranger, Stéphane Le Mignan devait aligner un « quatuor » inédit en défense, du fait des absences de Sadibou Sané et d’Ismaël Traoré. Matthieu Udol à gauche et Aboubacar Lô à droite composaient la défense centrale. Maxime Colin occupait le couloir gauche, tandis que Koffi Kouao conservait son côté droit. Des changements qui ont joué un rôle dans le nul (1-1) obtenu par les Grenats. Un nouveau résultat décevant à l’extérieur qui ralentit le FC Metz dans son objectif de remonter en Ligue 1.

Bastia ouvre les hostilités, Aboubacar Lô fautif et sorti sur blessure

On disait que ce match serait difficile pour les Grenats. Malgré deux opportunités dès le début du match par Idrissa Gueye, les Messins rencontraient des problèmes assez tôt dans cette première mi-temps. Sur un dégagement bastiais, Aboubacar Lô loupait son contrôle et laissait filer la balle. Une opportunité que Maxime Blé saisissait, pour partir en face-à-face avec Arnaud Bodart, le portier messin. L’attaquant bastiais ne manquait pas son duel et ouvrait la marque pour les Corses (1-0, 11ᵉ).

Le FC Metz se trouvait donc dans une situation qu’il n’aime pas vraiment. Revenir dans le match après avoir été mené au score représentait une vraie difficulté pour les hommes de Stéphane Le Mignan. D’autant que les changements dans la ligne défensive messine rendaient les relances plus complexes à gérer. Les Bastiais, forts de leurs enseignements du nul (1-1) obtenu à l’aller à Saint-Symphorien, savaient plus ou moins la stratégie à adopter. Quand Metz tentait de ressortir la balle, les avant-centres bastiais pressaient les relanceurs. Dès que les Messins arrivaient dans leur moitié du terrain, le bloc bastiais revenait en restant compact et solide derrière. Dès lors, ils tentaient de récupérer la balle pour se projeter rapidement vers l’avant.

À noter que cette première mi-temps était aussi marquée par la sortie sur blessure d’Aboubacar Lô. Il était remplacé par Joseph Nduquidi à un poste inhabituel pour lui (36ᵉ). Une mauvaise nouvelle qui s’ajoutait et n’arrangeait pas les affaires des Grenats. Ils n’arrivaient tout simplement pas à revenir dans cette première période. Une première manche remportée donc par les hommes de Benoît Tavenot.

Le FC Metz égalise miraculeusement en supériorité numérique

Il fallait montrer un autre visage dès le début du second acte de ce match. Metz pensait réussir cela. Sur un centre à ras de terre de Koffi Kouao sur le côté droit, Cheikh Tidiane Sabaly croyait avoir réussi l’égalisation. Mais un hors-jeu était sifflé par l’arbitre assistant, annulant ainsi ce but (46ᵉ).

Les Grenats poussaient de plus en plus. Il était clair qu’un « remake » du match aller pouvait être d’actualité. C’était une deuxième mi-temps où les duels physiques étaient de plus en plus intenses. Cela provoquait de nombreuses fautes sanctionnées par des cartons, notamment du côté de Bastia. Et cette intensification des duels entraînait l’un des moments importants du match.

Le milieu bastiais Loïc Etoga, déjà sanctionné en première mi-temps d’un carton jaune (39ᵉ), percutait Koffi Kouao, qui lançait une possible contre-attaque messine. Les deux hommes restaient à terre à la suite de ce choc. L’arbitre Florent Batta prenait son temps et décidait de donner un deuxième carton jaune à Loïc Etoga, synonyme d’exclusion. Le SC Bastia se retrouvait à 10 contre 11 face au FC Metz. Pour autant, cette exclusion ne bousculait pas vraiment le plan de jeu des joueurs de Benoît Tavenot. Encore une fois, les enseignements du match aller ne pouvaient que les encourager à poursuivre sur cette dynamique.

En tout cas, cela ne les empêchait pas de se montrer dangereux. Amine Boutrah était proche de tromper le portier messin Arnaud Bodart, en reprenant de volée un centre venant de la gauche (72ᵉ). Alors que les minutes défilaient, tout le monde se demandait si les Grenats allaient réussir à renverser la tendance avant la fin du match. Joël Asoro, rentré à la place de Benjamin Stambouli, était presque devenu le héros du match en réalisant une frappe puissante depuis la surface. Mais son tir passait à droite du but bastiais.

On se dirigeait vers une première défaite du FC Metz depuis le revers (1-0) concédé au Red Star FC en octobre 2024. Et c’est ainsi qu’un miracle apparaissait. Gauthier Hein se faisait faucher dans la surface par Christophe Vincent. Le natif de Thionville prenait ses responsabilités et trompait Jonathan Placide sur sa droite (1-1, 95ᵉ). Une égalisation inespérée pour le FC Metz, au grand dam des joueurs bastiais. Ceci marquait le dernier moment fort de cette rencontre.

Ce score nul de (1-1) a tout l’air d’être un résultat en demi-teinte pour les Grenats. Certes, le FC Metz a enchaîné un dixième match sans défaite d’affilée en championnat. Cependant, les Messins confirment leurs difficultés à l’extérieur. Metz n’a pas gagné en dehors de ses terres depuis le 4 novembre 2024 et la victoire contre Ajaccio (0-1). Les hommes de Stéphane Le Mignan vont devoir continuer de gagner à domicile pour compenser cette baisse de performance à l’extérieur. Ça tombe bien ! Le FC Metz retrouve Saint-Symphorien le samedi 8 février à 20h, pour y affronter une équipe de Clermont en difficulté.

Compositions des équipes :

SC Bastia : Placide; Meynadier; Roncaglia; Akueson; Oulaï (Maggiotti 93ᵉ); Janneh; Etoga; Vincent (Guevara 94ᵉ); Cissé; Boutrah; Blé (Tavares 83ᵉ)

FC Metz : Bodart; Colin; Udol; Lô (Nduquidi 36ᵉ); Kouao (Van Den Kerkhof 66ᵉ); Stambouli (Asoro 83ᵉ); Deminguet; Diallo (Bokele 66ᵉ); Hein; Sabaly; Gueye (Sané 83ᵉ)

Crédit photo à la une : Mikäel Frank / Let’s Go Metz