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1/ Les nouvelles installations
Le président messin avait vu juste avec son projet ! En construisant le nouveau centre d’entraînement à Frescaty puis la nouvelle Tribune Sud, Bernard Serin savait que son club allait franchir un cap. Les grenats peuvent désormais s’appuyer sur des installations dignes des plus grands : finie la pelouse d’entraînement bien grasse, finie la salle de musculation avec seulement 1 vélo et 3 haltères, finies les infiltrations d’eau et le crépis qui tombent dans les vestiaires, les installations du club à la Croix de Lorraine ont grandi et l’impact est réel pour les joueurs qui le montrent sur les terrains de Ligue 1. Il est désormais clair que l’hymne de la Champions League résonnera l’an prochain dans les travées du nouveau Saint-Symphorien…

2/ Fréderic Antonetti
Le patron est de retour ! Avec environ 550 matchs de Ligue 1 à son compteur en tant qu’entraîneur, Fréderic Antonetti est le tacticien le plus capé encore en activité dans ce championnat de Ligue 1, juste derrière Claude Puel (Saint-Etienne). Discipline, rigueur et expérience sont les mots d’ordre avec le Corse revenu au FC Metz à la mi-octobre pour les raisons que l’on connaît. Il est aussi à l’origine de la plupart des nouvelles recrues et connaît donc parfaitement ses joueurs. Nul doute qu’avec un coach comme celui-ci sur le banc des grenats, les joueurs se sentiront transcendés et continueront sur leur belle lancée pour atteindre tranquillement l’une des 3 premières places en fin de saison. Guardiola n’a qu’a bien se tenir, Antonetti arrive pour le détrôner.

3/ Le virus
Qui dit Coronavirus, dit stade à huis-clos, et tout ce que l’on peut dire c’est que pour le moment cela réussi bien aux messins. Actuellement en pleine bourre et 7e de Ligue 1, les grenats ont choppé le virus … de la gagne ! Depuis le début de saison, les joueurs de Ligue 1 n’ont jamais évolué dans un stade à guichet fermé et pour cause, soit les stades étaient à huis-clos soit réduits à une capacité de 1.000 ou 5.000 spectateurs maximum. Une aubaine pour le FC Metz… En effet, à l’extérieur les messins ne jouent plus la peur au ventre à cause d’un public souvent hostile à leur cause, ce qui est un avantage indéniable pour les grenats qui ramènent des points de leurs déplacements. Et à domicile, finis les siffleurs qui se manifestent pour une ou deux passes ratées, les messins tentent de nouveau, jouent plus libérés et ça fonctionne ! Saint-Symphorien redevient une forteresse imprenable, prend garde à toi Bayern de Munich.

4/ La défense
Le FC Metz est actuellement la 3e meilleure défense du championnat et ce n’est pas un hasard puisqu’elle est quasiment infranchissable pour les équipes adverses. Bâtie sur les plans de la Ligne Maginot, les adversaires doivent se heurter à la sentinelle Pajot, avant de trouver sur leur chemin les soldats Boye et Bronn en 1ère ligne. Impossible à contourner -cette fois-ci- car Centonze et Udol veillent au grain, c’est donc un véritable casse tête pour les équipes de Ligue 1. La muraille messine dirigée par le Lieutenant Oukidja tient la route et en Champions League nous ne voyons pas qui pourra la franchir. On ne passe pas !

5/ Pour refaire de Metz, une ville européenne.
La dernière fois que le FC Metz a goûté à la Coupe d’Europe, la plupart d’entre nous n’étaient pas nés ou ne s’intéressaient pas encore au foot. Il faut en effet remonter à la saison 1998-1999 pour retrouver la dernière trace du FC Metz en Coupe UEFA et ce fût court puisque le club grenat s’est fait éliminer dès le 1er tour face à l’Etoile Rouge de Belgrade. Il est donc temps de refaire de Metz, une ville européenne et de rejoindre ainsi le Metz Handball et le Metz Tennis de Table dans la plus grande compétition européenne. En attendant le RC Metz et les Metz Canonniers qui devront suivre très prochainement…

Montage Stade LDC : Julien Buret / Photos Antonetti et Bronn : Matthieu Henkinet