283 La Saforelle Power 6 revient pour une nouvelle saison ce samedi. Après avoir vu Levallois Paris décroché son deuxième titre l’an dernier, Venelles et Nantes relégués et un mercato mouvementé, le championnat français a bien changé depuis plus de cinq mois. J-5 avant le lancement de la saison 2025-2026. La Saforelle Power 6 revient ce samedi, plus de cinq mois après le sacre de Levallois Paris sur Nantes. Depuis la victoire des Parisiennes, le paysage du volley-ball français a bien changé. Exit les Nantaises et Venelles, 2e et 3e de la phase régulière l’an dernier, qui sont rétrogradés pour des problèmes financiers. De son côté, le TFOC, qui reçoit Bordeaux ce week-end, fait peau neuve avec sept nouvelles recrues. Une manière de tourner la page du dernier exercice dans lequel Terville Florange n’a pas réussi à se qualifier pour les play-offs. Alors, pour la nouvelle saison, le championnat s’annonce toujours aussi intense et incertain, entre favoris, outsiders et concurrence. Un championnat à 13 équipes C’est certainement l’une des informations à retenir au lancement de la Saforelle Power 6. Seules 13 équipes sont sur la ligne de départ. La raison, la rétrogradation de Nantes et de Venelles. Pour le premier, il a perdu son principal actionnaire, tandis que pour le deuxième, il n’a pas réussi à combler son déficit. Le championnat fait sans deux formations qui avaient fini dans le top 3 la saison dernière. À la suite de ses décisions, la Ligue a accordé seulement une wild-card attribuée à Évreux. La conséquence est qu’il ne devrait pas y avoir de descente en fin d’année. Levallois Paris toujours favori Le club de la capitale repart pour une nouvelle mission : décrocher un troisième titre consécutif. Une performance plus réalisée depuis le Racing Club de Cannes qui était champion de 1998 à 2015. Si Levallois Paris en est encore très loin, il vit une parenthèse enchantée depuis deux ans. Deux finales remportées contre Nantes. Avec des Nantaises en deuxième division, les Parisiennes sont clairement l’équipe à battre. Mais le champion 2024-2025 n’a plus le même visage. Seules quatre joueuses sont encore sous les ordres d’Alessandro Orifice. L’entraîneur italien a surtout perdu sa meilleure attaquante, Bianca Cugno, partie au Brésil. Quatre formations du Grand-Est La saison 2025-2026 est aussi marquée par la présence de quatre équipes du Grand-Est. Ce sont le TFOC, Vandœuvre, Mulhouse et le promu Saint-Dié qui représentent la région en Saforelle Power 6. Soit près d’un tiers du championnat. Parmi ses quatre formations, trois sont non seulement candidates pour les play-offs, voire pour le titre, notamment pour Mulhouse. Les Alsaciennes ont pratiquement tout changé, à commencer par l’entraîneur, avec l’arrivée d’André Sà, en provenance justement de Vandœuvre. Le Portugais a ramené quatre joueuses de son ancienne équipe, mais aussi Lexi Hadrych, l’ex-Mosellane. Avec un tel recrutement, le VMA a clairement l’ambition de remporter le championnat. Des nouvelles règles d’arbitrage Ce sont des nouveautés qui peuvent avoir un impact sur le jeu. Depuis quelques semaines, des nouvelles règles d’arbitrage sont en vigueur après l’annonce faite par la Fédération internationale de volley-ball. Parmi tous ses changements, trois sont à noter : la fin de l’écran des joueuses au filet, la position libre lorsqu’une joueuse de son équipe sert, et la tolérance sur les doubles touches à la passe. Pour la dernière, c’est avant tout une consigne de début de saison. La règle peut alors évoluer au cours de l’année si elle ne donne pas satisfaction. Des play-in instaurés La mode américaine dans le volley-ball français. Voilà l’un des changements majeurs durant l’intersaison. La LNV instaure un play-in à l’image du championnat de basket américain. Une volonté de concerner davantage de formations jusqu’au bout de la phase régulière. Désormais, les équipes classées à la 9e et 10e place peuvent encore se qualifier en jouant sur deux matchs, avec golden set en cas d’égalité, le 7e et le 8e. Avec cette règle, le TFOC aurait eu une deuxième chance de se qualifier, l’an dernier, malgré avoir fini 9e et hors du top 8. Mais la Ligue simplifie aussi les play-offs. Des quarts jusqu’à la finale, chaque tour se joue en deux matchs avec une rencontre d’appui si nécessaire. Crédit photo : Thomas Cavigneaux.