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Malgré sa défaite contre Andrey Rublev à Indian Wells, Ugo Humbert est de retour aux affaires. Après sa blessure à l’Open Sud de France (Montpellier, FRA), le messin revient progressivement en forme sur le circuit ATP.

Ugo Humbert, éloigné des courts durant vingt-cinq jours à cause d’une déchirure musculaire à la hanche contractée lors d’une chute à Montpellier, performe pour son retour. Le natif de Metz avait fait le choix de se rendre au Challenger de Pau pour se remettre en forme avant la tournée américaine.

Alors qu’il revenait au plus haut niveau avant sa blessure à Montpellier, Ugo Humbert devait rebondir. Et ce choix payant fut auréolé d’une finale contre son compatriote Luca Van Assche. Un match perdu en trois sets par l’actuel 76e mondial, mais rassurant sur la santé du Français.

Trois petits tours à Indian Wells, et puis s’en va

Depuis, seulement trois jours se sont écoulés entre sa finale à Pau (dimanche 5 mars), et son premier match à Indian Wells (mercredi 8 mars). Mais visiblement, le décalage horaire n’est pas un problème. Le jeune messin s’est défait en deux sets de Zapata Miralles en 64e de finale. S’est ensuivi un match qu’Ugo Humbert a su se faciliter, contre un Denis Shapovalov en perdition.

Néanmoins, un gros morceau attendait ensuite le mosellan, en la personne d’Andrey Rublev, 7e mondial. Et cette fois, le français n’a rien pu faire face à un joueur programmé pour jouer le top 5 cette saison (7/5 – 6/3). Un séjour au pays de l’oncle Sam qui le rassure toutefois sur la qualité de son tennis.

💪 Il reprend du poil de la bête Ugo Humbert en ce début de saison !
▶️ Victoire 7-5 6-4 contre Shapovalov au #TennisParadise !
📈 14 doubles fautes pour Denis… 😨#tennis #ATP #FFT pic.twitter.com/KuFEIYV38w

— Tennis Plus (@TennisPlus__) March 11, 2023

De bonnes performances en Challenger, puis en Master 1000, qui laissent à penser désormais que le messin aura une vraie carte à jouer en 2023. Avec en ligne de mire l’objectif d’une entrée, et d’une stabilisation au sein du top 50 ATP.

Crédit photo : Lucas Deslangles / Let’s Go Metz