230 Pour son dernier match de préparation, le FC Metz recevait le FC Sochaux Montbéliard. Un match que les grenats ont dominé de la tête et des épaules. Une victoire 1-0 et de belles promesses pour la reprise dans une semaine. C’était jour de répétition générale hier au stade Saint Symphorien pour les hommes de Laszlo Boloni. Et pour ce dernier match de préparation avant la reprise de la ligue 2, le FC Metz s’est offert le scalpe du FC Sochaux Montbéliard. Un adversaire sérieux pour les grenats. En effet les Sochaliens restaient sur deux saisons probantes dans l’antichambre du football français. Après une belle 5ème place lors du dernier exercice, les hommes d’Olivier Guégan seront à coup sûr un concurrent sérieux pour la montée. Côté Messin, il fallait confirmer toutes les bonnes choses aperçues lors de la préparation. Du jeu, de l’envie, du football Il ne fallait pas arriver en retard dans cette rencontre. 90 secondes de jeu et Ablie Jallow profitait d’un service de Lamine Gueye au point de penalty pour ouvrir la marque. Et ce n’était là que le début d’un festival offensif des grenats. Impeccables à la récupération, les joueurs de Laszlo Boloni allaient offrir à Saint Symphorien un spectacle qu’on n’avait plus vu depuis très longtemps. Combinaisons bien senties, appels en profondeur et toujours un joueur disponible pour le porteur du ballon. Un football généreux et spectaculaire. Timides et pris à la gorge, les Sochaliens quant à eux peinaient à se montrer dangereux. Le quatuor offensif grenat donnait le tournis à la défense des jaunes et bleus. Avec un petit peu plus de réussite, les Messins auraient pu aggraver le score à de nombreuses reprises. L’attitude et la verve aperçue pendant la préparation se réitérait pour le plus grand bonheur du millier de spectateurs présents. Une équipe type se dégage Alexandre Oukidja a tenu la barraque de belle manière face à Sochaux. Peu d’interventions certes, mais le portier algérien a su se montrer présent quand il le fallait. Il fût bien aidé par une défense à quatre quasi imperméable. La paire Kouyaté-Candé, avec Udol et Mikelbrencis sur les côtés, possède déjà de beaux automatismes. Les absences en milieu de terrain de Habib Maïga, Kévin N’Doram (blessures) et Boubacar Traoré (suspendu pour le premier match) ont rabattu les cartes. Grâce à ses performances convaincantes Danley Jean-Jacques devrait logiquement débuter dans l’entrejeu messin contre Amiens. A ses côtés, Youssef Maziz devrait très certainement mener la danse. Son entente avec les attaquants ne fait désormais plus doute. Le quatuor offensif Gueye-Jallow-Niane-Mikautadze a quant à lui marqué les esprits. Rapide, remuante, à l’image du feu follet Ablie Jallow, l’attaque messine produit du jeu et ne rechigne pas à faire les efforts défensifs. Lamine Gueye, tout en puissance, va très certainement devenir indéboulonnable sur son côté. Ibrahima Niane a retrouvé le sens de l’effort et une certaine dextérité qui lui faisait défaut depuis son retour. Quant à Georges Mikautadze, il amène une fougue et une spontanéité qu’on n’avait plus vue depuis trop longtemps chez les grenats. L’ovation à sa sortie annonce d’ores et déjà qu’il sera l’un des chouchous de Saint Symphorien cette saison. Le FC Metz est prêt. Les inquiétudes légitimes exprimées par les supporters et les suiveurs du club à la Croix de Lorraine se sont dissipées. Il ne manque plus que le retour des tauliers N’Doram et Maïga dans l’entrejeu et une ou deux recrues expérimentées à l’image de Ismaël Traoré, arrivé cette semaine sur les bords de Moselle. Que le spectacle commence. Crédit photos : Julien Buret/LGM