105 Après une victoire poussive (mais victoire quand même) contre les verts en milieu de semaine, le FC Metz reçoit Toulouse ce samedi soir. Une rencontre qui ressemble de près à la situation connue cette semaine. Avec deux équipes qui ont besoin de points dont une qui se déplace en plein doute après une défaite contre Angers à domicile 0-2. Gare à ne pas reproduire la même copie que contre Amiens. L’animation du TFC Toulouse est très irrégulier depuis le début de saison avec 8 points récoltés en 7 journées soit 1 point de plus que le FC Metz… (tiens ça vous rappelle pas quelques chose ?) C’est la même situation comptable que mercredi au moment du coup d’envoi à Geoffroy-Guichard . Sauf que Toulouse est habitué aux matchs âpres et à la lutte pour le maintien ces dernières années, les violets gagnent leurs matchs contre les concurrents directs : victoire 1-0 contre Dijon, 2-0 contre Amiens. Par contre, elle est sur une série de 3 matchs sans victoires dont 2 défaites. Casanova va certainement reconduire son 4-3-3. Il se base sur une défense sans imagination avec des latéraux qui apportent a minima dans l’animation offensive. Ismat-Mirin qui est arrivé cet été, s’était imposé au PSV Eindhoven, avec de beaux parcours européens. Ça a été nettement plus compliqué en Turquie. Toulouse, c’est surtout l’adage digne d’un match du dimanche matin « on défend et après on verra » . C’est une équipe composée de joueurs « made in L1 des talents » qui restent en place au milieu, et très athlétique avec Vainqueur en pointe basse devant la défense. On retrouve à ses cotés des » soldats « , Sangaré et Makengo . Elle est bien loin l’époque du Moussa Sissoko, puissant, qui prenait les espaces avec panache. Devant, un peu plus d’imagination, les violets ont des joueurs de qualité reconnus comme Gradel et notre « ex » Dossevi. Les joueurs à surveiller Gradel, qui reste un joueur d’exception en L1 par ses dribbles, peut amener le danger. Centonze va avoir des duels à jouer sur son coté droit. Dossevi, on connait tous ses qualités, un joueur simple qui sait servir ses partenaires dans les meilleures conditions. Même si cette année c’est encore compliqué car il ne retrouve pas de joueur d’appui devant comme le pouvait être Nolan Roux à l’époque messine. Attention aux coups de pied-arrêtes défensifs, on connait notre fragilité sur coups francs adverses, et le match de Saint Étienne doit permettre à l’équipe de reprendre confiance et notamment sur ces phases arrêtées: concentration… duels.. détermination.. tout ça tout ça quoi. Scénario du match Metz entame le match tambour battant, beaucoup de rythme, Centonze et Delaine n’hésitent pas à apporter dans leur couloir. Et c’est sur un travail coté droit que Delaine trouve au deuxième poteau Ambrose qui ouvre le score. Ça change du match contre Amiens où les messins sont entrés sur le terrain la fleur au fusil, la victoire à Saint Étienne les a remis en confiance. En seconde mi-temps. A part quelques brèves incursions dans la défense messine, Toulouse n’arrive pas à inquiéter Oukidja. Dossevi n’exploite pas les espaces devant lui, avec un Delaine intenable, il est plus en soutien de Amian dans un rôle défensif. Gradel en fait trop sur son coté et les toulousains ne trouvent pratiquement jamais Koulouris, bien serré par Boye et Sunzu, qui fait son retour dans le onze. Sur une récupération devant la défense, Traoré lance Niane dans la profondeur, dans le dos de Sylla, qui vient crucifier Reynet. Premier but pour nos deux attaquants qui avaient très peu de temps de jeu depuis le début de la saison. Metz enchaine une deuxième victoire d’affilée, pour la première fois cette saison.