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De retour à la compétition avec Metz Handball dans le cadre du match face à Besançon après une blessure au pied, Julie le Blevec s’est livrée sur ses sensations.

Aujourd’hui Metz Handball a fait preuve de maîtrise face à Besançon. Quel a été le ressenti sur le terrain ?
C’était particulier comme match. On revenait d’une trêve internationale et il a fallu faire preuve de plus de concentration que d’habitude. On avait été mises en garde par Manu (ndlr : Mayonnade). Sur le terrain, les choses se sont bien passées, on a pu avoir un écart assez vite et le garder, c’était important pour nous.

Les choses se sont faites assez vite au niveau du scoring, ça a vraiment permis de travailler ensuite et de donner du temps de jeu à tout le monde.
Ce qui comptait pour nous c’était d’avoir un engagement constant. Les joueuses qui sont entrées en jeu ont su maintenir cette énergie. Il n’y a pas eu de faux rythme ou de temps d’adaptation. On a aussi été attentives à leurs enchainements préférentiels, pour vraiment être à la hauteur.

A titre personnel, même si la trêve aurait pu le faire oublier, c’était un retour à la compétition après blessure. Les ennuis sont terminés ?
Je suis opérationnelle ! Je voulais d’ailleurs adresser un grand merci à Nico (ndlr : Nicolas Jarzat, préparateur physique), avec qui j’ai beaucoup travaillé sur cette période. Physiquement je me sens très bien et je dois encore reprendre quelques repères dans le jeu mais globalement les sensations sont bonnes.
J’ai beaucoup aimé cette période de travail et je suis très contente de pouvoir revenir, j’avais hâte de retrouver le terrain.

On imagine que la trêve internationale a été rentabilisée. Du travail individuel, une utilisation accrue de la disponibilité des coachs…
Exactement, j’ai eu ce travail physique et ensuite il y a eu deux bonnes semaines avec Manu et Katya (ndlr : Mayonnade et Andryushina) sur du travail spécifique. Avoir deux coachs présents uniquement pour les joueuses non internationales ça nous a permis de travailler dans de superbes conditions et de progresser réellement. Ce sont deux techniciens qui apportent tellement, c’était une très bonne période.

Le retour des internationales a dû être marquant aussi lors des derniers jours. Comment est-ce que le groupe l’a vécu ?
Il y avait des airs de rentrée des classes Lundi. Nous étions toutes contentes de nous retrouver. Certaines ont fait de très beaux parcours et il y avait une envie de partager ces émotions. Celles qui ont vécu des déceptions ont apporté une vraie volonté de se relancer dans une dynamique « club ». Dans l’ensemble ça n’a apporté que du bon et on s’est vite remises à travailler ensemble, les automatismes sont vite revenus et on va continuer dans cette voie.

C’est la rentrée mais il ne faut pas louper le bus justement parce que le retour de la Champions League avec Kastamonu arrive très vite.
On est concentrées là dessus. On sait qu’au mois de Décembre notre ambition est de faire un carton plein. Ce match contre Kastamonu on va le prendre sérieusement, tout comme on a abordé les précédents et comme on cherchera à aborder les suivants. On va travailler ça avec l’envie de produire à nouveau un beau spectacle aux Arènes.

Crédit photo : Matthieu Henkinet