115 L’ancien défenseur messin a accepté de répondre à nos questions. A Mayence depuis 2015, il revient sur ses années passées au FC Metz mais aussi sur la situation actuelle … Quel est ton regard sur le début de saison du FC Metz, comment le club peut s’en sortir ? Je regarde tous les matchs malgré tout et c’est très difficile de voir le club dans cette situation, ils ont perdu leur colonne vertébrale cet été. Déjà la première chose va être de renouer avec la victoire rapidement. Ils ont la chance que le 18ème passe par un repêchage, donc pourquoi pas grappiller au fur et à mesure. Tu as été formé à Metz au poste d’arrière gauche, tu dois forcément avoir un avis sur la relève qui pointe le bout son nez en équipe première, notamment Matthieu Udol ou Nicolas Basin ? Oui je connais Matthieu qui s’entraînait déjà avec nous, il a un gros potentiel, malheureusement cette blessure vient lui couper son élan alors qu’il commençait à enchaîner les matchs. Mais je suis sûr qu’il va vite revenir à son niveau une fois qu’il sera sur pied et montrer de quoi il est capable. Après je ne connais pas trop Nicolas Basin je ne l’ai jamais vu jouer sauf contre Marseille donc difficile de se faire un avis. Mais il est encore jeune et a toute sa carrière devant lui. Quoi que ça passe vraiment vite … (rires). Est-ce que tu as encore des contacts avec la génération dorée, et si oui avec qui ? Oui bien sûr, on a un groupe WhatsApp et on parle tous les jours ensemble. Il y a Yeni Ngbakoto, Bouna Sarr, Romain Rocchi, David Oberhauser et Jonathan Rivierez. On se connaît depuis l’âge de 12-13 ans donc l’amitié reste malgré la distance. Et je suis toujours en contact avec Kalidou Koulibali et Sadio Mané. Avec tout le monde quoi ! Deux ans après ton départ de Metz, qu’est-ce qui te manque le plus ? Le restaurant Boogie Burger et les merveilleux (rires), mais aussi l’ambiance durant l’année de National et de Ligue 2 qui était magnifique que ce soit dans le vestiaire ou dans le stade avec les supporters. On prenait tous du plaisir je pense. Comment en es-tu arrivé à vouloir jouer en Allemagne ? C’est à force d’y aller… Essayez et vous en tomberez amoureux. C’est comme ça que j’ai voulu y aller moi, dès que j’ai eu mon permis je suis allé voir deux matchs de Kaiserslautern et trois de Fribourg et direct je me suis dis « c’est là qu’il faut que je sois ». Je pense que vous pourrez d’ailleurs retrouver quelques photos sur les réseaux sociaux de ces matchs. Les stades allemands sont souvent remplis même en 3ème division, à ton avis pourquoi ce n’est pas le cas en France ? C’est une question de mentalité, en Allemagne c’est un lieu pour se retrouver, profiter de l’ambiance et passer un après-midi en famille ou entre potes. Les gens sont là deux heures avant et repartent une heure après. Il y a aussi le fait que les matchs soient à 15h30 c’est plus simple pour les familles. Depuis que tu joues en Bundesliga, quel adversaire t’as le plus impressionné ? Arjen Robben sans aucun doute ! Dans quels domaines penses-tu avoir progressé depuis que tu es à Mayence ? En terme de concentration , d’exigence j’ai passé un niveau. Et dans tout ce qui est domaine défensif aussi. Est-ce que tu envisages de revenir un jour en France, pourquoi pas à Metz ? Aujourd’hui je me sens très bien en Allemagne et à Mainz . Je suis épanoui, je prends du plaisir et c’est ce qui compte dans le football. Pourquoi pas plus tard un retour à Metz pour transmettre aux jeunes les valeurs du club, à l’image de Sylvain Marchal, Greg Proment, Romain Rocchi et j’en passe, qui nous ont aidés lorsque nous étions plus jeunes