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Flora Pili disputait vendredi la défense de son titre WBO et a pu compter sur l’engouement du public de Saint-Avold pour remporter le combat avant la limite.

Il y a quelques jours, Flora Pili s’est imposée face à Ana Maria Lozano pour conserver son titre intercontinental WBO. En s’imposant avant la limite, la boxeuse naborienne a marqué une étape importante dans sa conquête d’un titre mondial en 2025. A l’issue du combat elle a livré ses réactions tout en dévoilant les contours de ce que seront les prochains mois pour elle.

Quels sont les premiers sentiments après cette victoire ?
Je suis contente, très contente, le travail porte ses fruits et la puissance est là avec un KO au dernier round. Je pense que le combat aurait même pu être arrêté avant mais c’est la règle en professionnel, il faut vraiment qu’elle soit au sol ou pose un genou par terre pour que le combat soit stoppé.
Mais je suis de toute façon satisfaite du combat, on monte en intensité, on monte en puissance et on touche au très haut niveau.

C’est un combat maîtrisé de A à Z en définitive…
Je pense que je prends tous les rounds en faisait parler technique et maîtrise. Je n’ai pas pris trop de coups. Pour moi c’est une soirée parfaite, à la maison, devant mon public. J’ai senti cet engouement derrière moi pendant le combat et ça me touche vraiment.

En face il y avait tout de même une adversaire qui a disputé une quarantaine de combats, très chevronnée. Terminer une combattante comme elle, fait forcément passer un cap.
Ca me fait peut être franchir un cap mais ça me fait surtout prendre encore plus confiance en moi. C’est face à des adversaires comme elle qu’on peut vraiment se jauger et confirmer les paliers que l’on a franchis ces dernières années. Mais ce n’est pas fini, on va monter, travailler encore plus dur, toujours, pour attendre les objectifs que l’on s’est fixé.

Avant de monter sur le ring ce vendredi on avait pu évoquer une préparation physique d’un cran au dessus de ce qui avait été fait jusqu’alors et ça a fait une grosse différence. A la fin du combat on a presque le sentiment qu’on peut amener une deuxième adversaire.
Oui, c’est ça ! (rire). C’était l’objectif de cette préparation. On voulait travailler sur l’intensité de tous les rounds. Auparavant j’en tenais peut être sept ou huit à fond mais maintenant je peux dire que je tiens les dix rounds à très haute intensité sans avoir le moindre coup de mou.

Que réserve la suite ? La voie vers une ceinture mondiale a été évoquée à plusieurs reprises, quelles sont les étapes à franchir désormais ?
Honnêtement pour le moment je ne sais pas, mon promoteur va travailler dessus. Je pense qu’il me faudra encore un combat de préparation d’ici juin ou juillet pour pouvoir disputer un championnat du monde en fin d’année. Je l’espère de tout cœur !

Crédit photo : Mikael Frank / Let’s Go Metz