FC Metz – PSG : Stéphane Le Mignan et l’embarras des choix

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FC Metz – PSG : Stéphane Le Mignan et l’embarras des choix

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Le coach du FC Metz, Stéphane Le Mignan, était présent en conférence de presse avant la réception du PSG ce samedi. L’occasion de revenir sur certains de ses choix lors des dernières rencontres des Grenats.

C’est en sa qualité de nouvelle lanterne rouge que le FC Metz reçoit le PSG samedi à 19h00 dans un stade Saint Symphorien à guichets fermés. Un adversaire pas comme les autres, qui n’hésitera pas à montrer tout son talent face à une équipe grenat de nouveau au trente-sixième dessous après ses trois défaites consécutives.  Le coach grenat, Stéphane Le Mignan s’attend à voir ses hommes souffrir face aux champions d’Europe en titre : « Paris est un adversaire qui, sur l’année 2025, est le meilleur au monde. Il va falloir être plus que parfait pour faire un résultat face à cette équipe. Il y a une réalité de classement et on doit faire le maximum pour prendre des points ».

Si Metz a su battre avec brio l’actuel leader lensois fin octobre, l’entraîneur messin ne s’attend pas au même match face à l’armada de Luis Enrique : « C’est une équipe qui tient la balle. Il faut s’attendre à beaucoup défendre et à jouer sans ballon. Cela fait partie aussi de l’apprentissage, réussir à mettre des séquences de jeu comme on a réussi à le faire ces dernières semaines et saisir les moindres opportunités quand elles vont se présenter ».

« Ce n’est pas le meilleur adversaire pour se rassurer défensivement »

Crédit photo : Loic Baratoux/FEP/Icon Sport

Samedi, pour espérer prendre ne serait-ce qu’un point, le FC Metz va devoir renforcer sa solidité défensive, car le PSG vient d’être tenu en échec en Ligue des Champions et voudra sans doute se rassurer et marquer un maximum de buts. Or, si l’attaque grenat n’est pas au mieux depuis quelques rencontres, c’est bien le secteur défensif qui pose le plus questions. Mais Stéphane Le Mignan l’assure, le travail de la semaine a largement porté sur cet aspect du jeu : « Le match à Auxerre a montré nos lacunes, parce que lors de la première demi-heure, on maîtrisait notre jeu. Mais après, on s’est fait transpercer en supériorité numérique. C’est évidemment un comportement qui n’est pas bon et qui prouve que notre attitude défensive n’est pas assez forte. Les chiffres sont là, mais au-delà des chiffres, cela met en l’air toute notre volonté de jouer ».

Une volonté de jeu, chère à Stéphane Le Mignan, mais qui ne porte plus ses fruits depuis trois matchs : « Ce sont des lacunes qui sont graves. Dans notre position, on ne peut pas se permettre ça. C’est un point qu’on a essayé de mettre en avant cette semaine. C’est un problème qu’il faut absolument régler. Évidemment ce n’est pas le meilleur adversaire pour se rassurer défensivement ».

Il n’y a « aucun souci » avec les joueurs qui jouent moins

Crédit photo : Nicolas Martino/Let’s Go Metz

Lors de la belle série de trois victoires, certaines associations de joueurs se sont révélées performantes. Celle entre Georgi Tsitaishvili et Maxime Colin a particulièrement séduit. Autant, si ce n’est plus, que celle entre Koffi Kouao et Cheikh Sabaly. Or, depuis deux rencontres, ces associations ont été modifiées, avec notamment le retour de Fodé Ballo-Touré dans le onze de départ. Interrogé sur la question, Stéphane Le Mignan reconnaît que les changements qu’il a opérés ont peut-être créé un certain déséquilibre : « Il y a une réflexion par rapports aux associations de joueurs. On sait très bien que dans le foot, les doublettes sont très importantes. Il y a donc une réflexion sur ce qui avait fonctionné, et sur ce que l’on avait mis en place ».

Conscient que les supporters et les suiveurs du club à la Croix de Lorraine commencent à s’interroger, voire s’agacer, de voir certains joueurs sur la touche, le coach messin assume ses choix et souhaite éteindre toute rumeur d’ambiguïté avec certains cadres, comme Benjamin Stambouli, absent du onze titulaire depuis la défaite à Lille fin octobre : « En tant qu’entraîneur, on assume toujours les choix stratégiques, même quand cela ne fonctionne pas. On est évidemment toujours associés aux résultats. Sur les joueurs que l’on voit moins, ce sont des choix sportifs. Évidemment c’est mis en avant quand il y a des mauvais résultats. Il n’y aucun soucis avec les joueurs qui jouent moins ».