236 En l’absence de ses internationaux africains et en procédant à une large revue d’effectif, le FC Metz a remporté 2-1 son match amical contre Kaiserslautern. Des ondes positives qui ne feront pas de mal aux Grenats. Les trêves internationales sont propices à des matchs amicaux permettant aux entraîneurs d’effectuer différents essais. C’est ce qu’a pu faire Frédéric Antonetti cet après-midi en alignant deux équipes différentes contre Kaiserslautern, pensionnaire de troisième division allemande. La seconde mi-temps a vu évoluer une équipe juvénile ; la première mi-temps, une équipe plus classique. Au coup d’envoi, on notait toutefois une surprise, la présence de Jean-Armel Kana-Biyik, défenseur central mis à l’essai par le club depuis une semaine. Dans les premières minutes, où les Allemands se montraient les plus entreprenants, le Camerounais se comportait d’ailleurs en patron et orchestrait intelligemment la défense messine. Aucune alerte véritable n’était à relever, sauf une sortie peu académique de Marc-Aurèle Caillard. Sur une balle en profondeur, le remplaçant d’Alexandre Oukidja vrillait son dégagement au pied et devait finalement repousser le ballon de la tête. FC Metz – Kaiserslautern : Boubacar Traoré fait de nouveau admirer sa frappe La joie de Boubacar Traoré après son but. L’animation offensive laissait clairement à désirer. On trouvait très peu Niane et De Préville ; Nguette peinait à créer du danger ; et les quelques actions offensives des Grenats venaient systématiquement du flanc gauche, avec une succession de centres de Delaine, qui ne trouvaient pas preneur hormis sur une tête piquée trop molle de Centonze. La construction du jeu étant laborieuse, les Messins tentaient leur chance de loin et, à ce jeu, c’est Boubacar Traoré le plus habile : des vingt-cinq mètres, le jeune milieu malien décochait une frappe qui s’orientait vers la lucarne du but allemand, heurtait le poteau et finissait au fond des filets (1-0, 32e). Les Roten Teufel réagissaient immédiatement après ce but magnifique. Une action rapidement menée prenait Centonze de vitesse et, sur le centre en retrait, Amadou Mbengue, pourtant très bon dans les duels pendant toute la mi-temps, manquait de vivacité et laissait l’attaquant tromper Caillard d’un extérieur du pied bien placé (1-1, 36e). En seconde mi-temps, une équipe expérimentale qui s’en sort bien Buteur lors de sa dernière sortie avec la réserve, Lenny Joseph a encore fait parler la poudre face à Kaiserslautern. Les dix joueurs de champ étaient remplacés à la pause et, pendant quelques minutes, le jeu était bien plus inspiré. Sabaly et Yade animaient leurs couloirs, et Bassi pouvait chercher Lamine Gueye et Lenny Joseph qui proposaient des solutions dans la profondeur. C’est ce schéma qui permettait aux Grenats de reprendre l’avantage : Bassi lançait Joseph plein axe, et l’ancien attaquant du Puy parvenait à conserver ses appuis malgré la charge d’un défenseur allemand et à tromper le gardien (2-1, 57e). Passé ce bon quart d’heure, les offensives messines étaient plus rares. Une tête de Gueye et un tir de Bassi étaient facilement captés, un pied déviait une tentative de Sabaly en corner, et c’est à peu près tout. La jeune charnière centrale Albenas-Lacroix-Zilliox, aidée par l’activité de Danley Jean-Jacques et de Tchimbembé, parvenait à contenir les velléités allemandes, et, la seule fois où elle était prise en défaut, Caillard sortait un très bel arrêt sur une frappe à bout portant, permettant aux siens de conserver l’avantage et de retrouver le goût de la victoire, un plaisir à ne pas bouder dans une saison pour le moment difficile. Les compositions des Grenats face à Kaiserslautern Première mi-temps : Caillard, Centonze, Jemerson, Kana-Biyik, Mbengue, Delaine, N’Doram, Traoré, Nguette, De Préville, Niane. Seconde mi-temps : Caillard, Sabaly, Albenas, Lacroix, Zilliox, Yade, Jean-Jacques, Tchimbembé, Bassi, Gueye, Joseph. La galerie de FC Metz – Kaiserslautern Crédit Photo : Julien Buret/LGM