134 C’est un FC Metz une nouvelle fois décimé par les blessures qui recevait ce mercredi soir à Saint Symphorien une équipe de Bordeaux irrégulière et qui pointe un point derrière les grenats au classement. Déjà privés de ses deux attaquants de pointe, Ibrahima Niane et Opa N’Guette ainsi que de Kévin N’Doram, Mathieu Udol et de Vincent Pajot, tous blessés ou en phase de reprise, les grenats qui se devaient de briller et de démarrer l’année sur une bonne dynamique, ont vu leur effectif une nouvelle fois amputé d’un autre cadre et pas des moindres, puisque Farid Boulaya, testé positif au corona virus au retour de ses courtes vacances est sur le flanc pendant au minimum une semaine et manquera donc également la réception de Nice samedi soir. Terrible coup dur pour les hommes de Frédéric Antonetti, le coach du FC Metz obligé d’improviser à nouveau sur sa feuille de match. Pour autant, les bordelais devaient eux aussi, se déplacer sans leur facteur X, à l’origine des 13 derniers points glanés par le FCGB, un certain Hatem Ben Arfa blessé à la cuisse et forfait pour ce déplacement en Moselle.Autant dire qu’avec un Metz – Bordeaux du ventre mou du championnat, sans les virtuoses Ben Arfa d’un côté et Boulaya de l’autre, la reprise s’annonçait laborieuse et peu spectaculaire.Du côté messin, Fredéric Antonetti reconduisait sa défense à 5, avec l’impénétrable forteresse centrale Boye, Kouyaté, Bronn, et une titularisation surprise, celle de Youssef Maziz qui avait donc la dure responsabilité de pallier à l’absence du numéro 10 grenat, dans un système hybride entre 3-4-3 et 5-4-1 : Dans un début de match très équilibré où les deux équipes se sont neutralisées, ce sont les deux latéraux messins, Thomas Delaine et Fabien Centonze qui se sont le plus illustrés avec des rush sur leur côté et des centres bien sentis mais ne trouvant pas preneur. Lamine Gueye (20′) manque justement d’ouvrir le score sur un de ces centres. Une frappe de Maziz (27′) à l’entrée de la surface passe largement au dessus des cages de Benoît Costil. Côté Bordelais, Youssouf Sabaly reprend de volée au 20 mètres un centre contré par la défense messine (38′) mais la balle passe très largement à côté des buts d’Alexandre Oukidja. Si la possession fût clairement du côté des girondins dans cette première période (37% – 63%), les messins avec un jeu plus direct se sont montrés les plus dangereux. Mais c’est l’accumulation de fautes, notamment Bordelaises, qui a rythmé les 45 premières minutes.Au retour des vestiaires, les 22 acteurs allaient d’ailleurs nous rejouer la même partition, et même si les girondins ont tenté d’enflammer un peu les débats (65′), le spectacle est resté des plus pauvres. L’entrée en jeu d’une nouvelle ligne offensive du côté grenat avec Thierry Ambrose, Warren Tchimbembé et Vagner Dias, n’allait pas changé la donne, bien au contraire, malgré un beau mouvement (75′) et une frappe de Thomas Delaine sans grand danger pour Benoît Costil. Sorti sur blessure (82′) Mehdi Zerkane laisse ses coéquipiers à 10, Jean-Louis Gasset ayant déjà fait ses 5 changements. Une supériorité numérique que les messins ne mettront à profit. Fabien Centonze reprend « presque » un centre de Vagner Dias (90′) avant que Nicolas de Préville ne bute sur Alexandre Oukidja (91′). Les deux équipes se séparent sur un score nul et vierge de 0 à 0.3 tirs cadrés de chaque côté, une légère domination Bordelaise, mais surtout un manque cruel de créativité des deux équipes, voilà ce qu’il faut retenir de ce match, d’une affligeante pauvreté technique.Les messins pointent désormais à la 11ème place avec 24 points à un match de la moitié de saison, ce qui reste un bilan plus que positif pour les protégés de Frédéric Antonetti. Mais il faudra faire mieux dès samedi contre Nice pour espérer se rapprocher d’un maintien tranquille et viser, qui sait, une première moitié de tableau tant convoitée. Crédits photos : girondins.com et fcmetz.com