99 A la suite d’une défaite humiliante (3-0) à Rouen, pensionnaire de National 2, le FC Metz se tourne vers la réception de l’ennemi honni, le Racing Club Strasbourg Alsace, avec la peur au ventre. Alors qu’on pensait que ce déplacement sur la pelouse d’un club amateur allait relancer les Grenats et leur redonner le goût de la victoire après 2 mois et demi de disette, rien ne s’est passé comme prévu et la série infructueuse messine s’est élevée à 11 matchs sans succès. Pire encore, le FC Metz est devenu le premier club de 1ère division à chuter par 3 buts d’écart face à une équipe de 4ème division depuis 1950 ! Après un début de mercato d’hiver prometteur, qui faisait languir les fans d’une belle deuxième partie de saison, le FC Metz retombe donc dans ses travers et un tas de questions se pose. Une défense aux abois Ce fut le gros point noir du FC Metz en première partie de saison. Il semble que la venue de Dylan Bronn ne règle (encore) pas tout. Passive, naïve, voire même stupide par moments, la défense du FC Metz aura montré tout ce qu’il ne faut pas faire quand on joue au football, à l’image de ce premier but rouennais qui se passe de commentaires. C'est le Barça ou quoi ? Un but magnifique et Rouen prend les devants #FCRFCM #CDF pic.twitter.com/WeGHseXWFr— Eurosport France (@Eurosport_FR) January 6, 2020 Chaque erreur est plus grossière que la précédente, chaque déplacement est plus inintelligent que celui de son partenaire avec à la conclusion de cette disasterclass défensive, un Thomas Delaine qui cristallise tous les maux du FC Metz. Mal placé, trimballé par son adversaire direct, des boulevards béants laissés dans son dos… On comprend alors pourquoi l’ancien jardinier-paysagiste a perdu sa place dans le XI au profit de Manu Cabit, puis Matthieu Udol. Une animation offensive pathétique Avec un Adama « Noss » Traoré blessé et un Renaud Cohade laissé à la maison, Vincent Hognon a pris le parti d’aligner 3 milieux à caractère défensif (Pajot, N’Doram, Angban) et deux véritables ailiers (N’Guette, Ambrose) pour faire vivre l’animation offensive messine autour d’Habib Diallo. On ne peut pas dire que ce fut une franche réussite… Insipide, fade, sans âme, ce milieu dépourvu de créateur n’est jamais parvenu à imposer le tempo dans ce match et la défense à 5 du FC Rouen a passé une partie relativement tranquille. Une victoire face à Strasbourg ou la crise Crise, le mot est fort mais pend au nez des Grenats. Si le FC Metz vient à s’incliner samedi devant son public dans le derby de l’Est, le déplacement à venir à Reims serait pour ainsi dire brûlant. Si Philippe Gaillot a confié au Républicain Lorrain que cette défaite était « un drame dans l’histoire du club », il a aussi assuré que « Vincent Hognon n’était pas menacé et que les deux rendez-vous importants à venir étaient la réception de Strasbourg et le déplacement à Reims. »Bien que chahuté par les supporters, Vincent Hognon était jusque là relativement serein quant à son poste. C’est la première fois que la sécurité de sa place au sein du club est posée dans la presse et on peut voir dans les déclarations de Philippe Gaillot un début d’incendie avec une forme d’ultimatum sur les deux prochains matchs du FC Metz. C’est en tout cas l’avis de Joris Crolbois, journaliste RMC, qui affirme que la défaite en Coupe de France a fragilisé Vincent Hognon et qu’une défaite contre Strasbourg pourrait mettre fin à son aventure en Lorraine… Ce n’est bien sûr qu’une supposition. 🚨 l’élimination en coupe de France a fragilisé le statut de Vincent Hognon. Se faire éliminer de la sorte, n’a pas du tout plu en interne ! Une défaite dans le derby pourrait lui indiquer la porte de sortie. 🚨— Joris Crolbois (@JorisCrolbois) January 8, 2020 Une réaction est donc fortement attendue dans le match le plus important de l’année pour les supporters. Il suffira d’une victoire samedi pour briser la série noire et relancer les Grenats dans la quête du maintien, ainsi, cette triste défaite à Rouen ne sera plus qu’un mauvais et lointain souvenir.