192 Il y a des matchs qui restent longtemps en mémoire et celui qui opposait Metz Handball à Saint Amand ce mercredi devrait faire partie de ceux ci pour Emma Jacques. La pensionnaire du centre de formation messin, y a débuté la rencontre et inscrit le premier but face à une équipe où sa mère, Melinda Jacques-Szabo, occupe le poste d’entraîneure adjointe, en plus d’être une figure historique du Handball Messin. La jeune arrière droite pleine de promesses nous a accordé ses impressions d’après match. Let’s Go Metz : Emma, c’est un sentiment particulier j’imagine que d’être titulaire avec l’équipe première, face à sa propre mère dans le staff adverse…Emma Jacques : C’est clairement particulier oui, c’est la première fois que ça arrive. Le fait qu’elle ne soit que sur le banc et pas sur le terrain m’a aidé à ne pas trop y penser, je me suis concentrée sur moi et les choses se sont très bien passé. Comment est ce que l’on vit le fait d’avancer dans les traces d’une carrière aussi riche que la sienne, à fortiori dans un club qu’elle a marqué ?Le plus important c’est qu’elle est un modèle pour moi, j’ai toujours suivi ses pas. Mais dans l’absolu je reste concentrée sur ma progression, je ne suis pas systématiquement dans une sorte de comparaison. Elle même me conseille souvent de rester focus sur moi même et ne pas faire attention aux comparaisons. Mais il est certain que ça va me suivre toute ma carrière. Au delà de ce match, il y a eu du temps de jeu à prendre ces derniers temps avec l’équipe première, c’est un plaisir que d’enfiler le maillot avec les « grandes » ?Pour moi c’est une belle opportunité, je sais très bien que je ne vais pas y rester toute la saison mais uniquement le temps que Mahé (Marie-Hélène Sajka, ndlr) se remette de sa blessure. Je profite de chaque minute de temps de jeu pour prendre un maximum d’expérience, je fais mon maximum pour l’équipe et ça se passe bien pour le moment. Ce soir, il s’agit d’une victoire assez large, quels enseignements peut on tirer de ce genre de rencontres ?C’était un bon match pour nous remettre en route après la défaite à Rostov, on voulait vraiment reprendre confiance en nous et surtout relancer la machine en vue du match de Ligue des Champions qui nous attend dès ce week end. On peut être contentes de nous parce que le travail a été accompli. Petite satisfaction supplémentaire, il y avait plusieurs collègues du centre de formations sur le terrain ce soir, Julie Le Blevec et Sarah Bouktit, comment se passent ces moments partagés au delà de l’équipe de Nationale 1 ?On est habituées depuis bien longtemps à jouer ensemble, cela fait presque 4 ans que Julie, Sarah et moi jouons ensemble et on est très contentes de toucher au plus haut niveau toutes les trois. On se motive les unes les autres, on partage du temps ensemble, on vit ensemble… on est extrêmement contentes d’en être là. Les filles de l’équipe premières sont hyper bienveillantes avec nous et tout se passe très bien. Propos retranscrits par nos soins.Crédit photo : Matthieu Henkinet