Économie – Les premiers effets des JO 2024 déjà visibles en Moselle

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Quelques heures après le lancement du décompte officiel à un an de la cérémonie d’ouverture des JO de Paris 2024, les premiers effets d’un tel évènement sur l’économie tendent à se faire ressentir en Moselle. Avec en fer de lance la fabrication de la flamme olympique sur le territoire.

Les Jeux olympiques, comme il en arrive qu’une fois dans une vie dans son pays, auront lieu à Paris et en France dans moins d’un an désormais. Et si le sportif crève évidemment l’écran, il ne faut pas en oublier pour autant tous les à-côtés. Et dans cette discipline, l’économie, la culture et le savoir-faire local ont un rôle clé.

La venue de délégations olympiques en Moselle, source de revenus pour l’économie locale avant et pendant les JO 2024

Depuis que la ville de Paris a été choisie, la venue de délégations olympiques a été un travail de longue haleine mené par les services du Département. En marge d’une conférence de presse, à un an de la cérémonie d’ouverture, Patrick Weiten ne s’en est pas caché. Car accueillir des délégations, c’est l’assurance d’avoir des répercussions concrètes de ces olympiades sur le territoire.

Si les impacts demeurent, à ce jour, difficilement quantifiables, certains experts estiment toutefois les retombées économiques à 5,3 milliards d’euros, dans les scénarios les plus pessimistes. Le plus optimiste, lui, porte ce total à 10,7 milliards d’euros pour l’ensemble de la France.

Il faut ensuite diviser ce chiffre à travers différents secteurs : le tourisme, l’organisation ainsi que la construction. Et en Moselle, c’est surtout le premier des trois qui devrait être le plus visible. En accueillant les athlètes boliviens, les volleyeurs et volleyeuses brésiliens, ou encore des Philippins, le Département de la Moselle s’assure un beau retour sur investissement. Car ces athlètes vont vivre, consommer, manger et dormir en Moselle, et ce avant les Jeux, parce que la plupart devront passer par des tours préliminaires de qualifications. L’assurance d’un beau pactole.

Mais la construction ne sera pas en reste non plus. En témoigne la récente construction de la cité des sports, de la jeunesse et de la sécurité civile Academos à Verny. Autant d’investissements immobiliers qui permettront de faire perdurer un héritage après les XXXIIIe Olympiades.

JO Paris 2024 : la Moselle se met déjà en forme olympique !

La torche olympique sera construite à Florange et à Woippy

Avec la construction d’une grande partie des torches olympiques en Moselle, c’est une partie de l’illustre passé industriel de la Moselle qui renaît. Si l’acier sera fabriqué à Châteauneuf (Loire), le laminage et le découpage du métal seront réalisés en Moselle, respectivement à Florange et à Woippy.

Et encore une fois, en décrochant ce contrat de fabrication, l’industrie mosellane n’en sera pas en reste. Puisque ce seront 2000 torches (1500 olympiques et 500 paralympiques) qui seront fabriquées dans les usines d’ArcelorMittal. Celles-ci sillonneront ensuite la France, avant l’embrasement de la vasque à l’issue de la cérémonie d’ouverture à Paris. De quoi dynamiser fortement le tissu économique local, et déclencher une spirale d’investissements vertueuse.

Coca-Cola en Moselle pour une répétition avant les Jeux olympiques de Paris

Après deux tests lors du triathlon de Deauville en juin puis au festival Lollapalooza en juillet, Coca-Cola va à nouveau tester son dispositif olympique cet été. Dès le 29 juillet, la marque américaine va proposer durant deux jours un espace de 400 m² entièrement dédié au lien entre la célèbre boisson et l’olympisme.

Avec cette tournée estivale dans onze villes, le village Coca-Cola est un moyen de préparer les équipes au rush olympique. Et pour cause, The Coca-Cola Company sera amenée à distribuer 20 millions de boissons aux athlètes. Mais également au personnel accrédité ainsi qu’aux spectateurs durant les Jeux olympiques, d’après le quotidien L’Équipe. Sans oublier les quelques centaines de fontaines qui seront présentes sur les différents sites.

Au-delà du business, Coca-Cola cherche surtout à mettre à l’épreuve son système de recyclage pour avoir un impact environnemental moindre. En outre, la marque d’Atlanta permettra par ailleurs à quelques Mosellans d’avoir la chance de porter la torche olympique. Le tout avant un ultime test à Élancourt (Yvelines) en septembre.

Crédit photo : Julien Buret (une) et Valentin Lachaux (corps) / Let’s Go Metz

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