251 Dans un match spectaculaire et disputé, le FC Metz et le Stade Brestois 29 ont fait match nul 1-1. Toujours invaincues en D2F, les Messines ramènent un bon point de Bretagne. Il pleuvait fort sur le stade De Pen Helen 2 ce samedi à Brest. Mais le spectacle fût malgré tout de haute qualité entre deux formations qui aiment jouer au ballon. Dans des conditions certes difficiles, le FC Metz et le Stade Brestois se sont livrés bataille jusqu’au bout du suspense. Bien décidées à confirmer leur victoire une semaine plus tôt, les Bretonnes ont donné du fil à retordre aux Grenats. Toujours invaincues, les protégées de Jessica Silva enchaînent donc un deuxième résultat nul d’affilée. Un bon point de pris face à une équipe de Brest qui tente tout pour recoller aux six premières places du classement. Deux équipes qui aiment jouer au football En première mi-temps les deux équipes proposaient un football spectaculaire et engagé. Se rendant coup pour coup, Brestoises et Messines se procuraient de nombreuses occasions. Les Grenats multipliaient les assauts sur le but de Solène Froger. Mais la gardienne du Stade Brestois 29 ne craquait pas. Les joueuses de Samuel Riscagli répondaient même en inscrivant un but, refusé pour hors-jeu. Un avertissement sans frais pour les joueuses du Club à la Croix de Lorraine, et une première mi-temps agréable pour le public brestois. Malgré des conditions difficiles, le football était bien au rendez-vous au stade De Pen Helen 2. L’art de réagir En seconde période, les Bretonnes ne relâchaient pas la pression. Les Finistériennes se montraient très vite dangereuses par l’intermédiaire d’Alexandra Atamaniuk, l’expérimentée milieu de terrain qui aurait dû signer à Metz à l’intersaison. Quelques minutes plus tard, l’internationale algérienne Nihed Naïli ouvrait finalement le score pour Brest (54′). Mais piquées dans leur orgueil, les joueuses du Jessica Silva réagissaient rapidement. Lucie Calba, fraîchement revenue de sa coupe du monde en Inde, remettait les deux équipes à égalité (62′). La jeune internationale des bleuettes, titularisée pour l’occasion à la place d’Océane Picard, rabattait les cartes sous une pluie battante. Les débats s’animaient alors et les deux formations se rendaient coup pour coup jusqu’à la fin du match. Les Messines étaient bien décidées à revenir victorieuses de Bretagne. Mais malgré un dernier festival de Salma Amani dans les arrêt de jeu, les deux équipes se séparaient sur une égalité parfaite. Le verre à moitié vide Au micro de Let’s Go Metz, Jessica Silva ne cachait pas sa déception à la fin de la rencontre : « Cela reste un bon point de pris face à une équipe de Brest qui était très bien préparée. Très agressive au milieu de terrain. Il y a eu des occasions des deux côtés. Mais on n’a pas été assez bonnes en première mi-temps. » Mécontente de la prestation globale de ses protégées sur les deux dernières rencontres, la coach canadienne attend clairement plus lors des prochaines échéances : « Il faut qu’on arrête d’attendre que l’adversaire marque pour se réveiller. Sur ces deux derniers matchs, on est plus dans la réaction que dans l’action et c’est dommage. On doit être plus dominantes dans le jeu. On a les capacités pour et on ne le fait pas. » Après ce périple en Bretagne, le staff et les joueuses non sélectionnées en équipes nationales vont pouvoir souffler pendant quinze jours : « La trêve internationale va faire du bien, surtout après un grand déplacement. Un peu de repos va faire du bien à tout le monde. » Toujours invaincues, les filles du FC Metz n’avancent plus depuis maintenant deux matchs. La trêve internationale va permettre aux Messines de souffler un peu avant la réception du CA Paris dans quinze jours en coupe de France et celle d’Orléans à la fin du mois. La victoire sera impérative pour rester aux avant-postes du groupe A de D2F. Le onze grenat : Emmeline Mainguy, Estelle Laurier, Célia Rigaud, Yakaré Niakaté, Léonie Richard (Inès Boutaleb 78′), Marine Morel, Salma Amani, Marjorie Boilesen, Amélie Delabre, Lucie Calba, et Otti Grassetti (Océane Picard 54′). Propos recueillis par Gérald RusselloCrédit photo : Julien Buret/LGM