1,1K Le FC Metz joue son maintien en D2F, dimanche au stade Saint Symphorien face au Montauban FC TG. Une rencontre à ne pas rater. Point d’orgue d’une saison éprouvante qui n’aura pas été une réussite pour les féminines du club à la Croix de Lorraine, la rencontre de dimanche au stade Saint Symphorien vaudra son pesant d’or. En cas de victoire du FC Metz face à Montauban, les protégées de Jérôme Bonnet valideraient leur maintien en D2F. Dans le cas contraire, les Messines seraient tributaires du résultat du Mans. Les Mancelles reçoivent l’OGC Nice et ne sont derrière les Messines qu’à la faveur du goal average particulier. À l’instar des hommes de Laszlo Boloni, Marine Morel et ses coéquipières pourraient se sauver grâce à la règle de la double confrontation. Privé de deux pièces maîtresses, Marème Babou et Lydia Belkacemi (suspendues), Jérôme Bonnet devra trouver des solutions pour amener les Messines à la victoire. Avec, on leur souhaite, l’appui d’un public de Saint Symphorien privé de Ligue 1 ce weekend. Le match de la peur À l’issu de la rencontre face à Albi, qui s’est soldée par un match nul 1-1, Jérôme Bonnet évoquait cette fameuse rencontre de dimanche face à Montauban : « Depuis le début, je dis que tout se jouera lors de la dernière journée. Sur le dernier match, ce n’est plus les jambes, la tactique ou la technique, c’est le mental qui fera la différence. On a toujours les cartes en main. Ce sera le match de la peur, mais à nous de bien nous préparer mentalement ». Les enjeux sont en effet colossaux. Alors que ces trois dernières années, et malgré des résultats plutôt positifs, l’équipe féminine du FC Metz entraînée par Jessica Silva n’a pas su décrocher son billet pour la D1 Arkema, cette saison en D2F fût laborieuse à bien des égards et le spectre d’une relégation en D3 plane désormais au-dessus de la section féminine. Nouvel entraîneur, nouvelles joueuses et des départs en cascade, ce nouveau cycle a mis du temps à se mettre en marche. Et si l’arrivée de Jérôme Bonnet en février a largement rebattu les cartes, les résultats n’auront pas été suffisants pour s’assurer un maintien tranquille. C’est désormais sur une seule rencontre que le FC Metz joue son avenir dans le football féminin. Une relégation en D3F serait une réelle déception, tant pour les joueuses et le staff, que pour l’ensemble des dirigeants et bénévoles qui œuvrent depuis des années pour le bon fonctionnement de la section. Le soutien du public de Saint Symphorien pourrait avoir un rôle à jouer. Coup d’envoi 15h00, dimanche 26 mai, au stade Saint Symphorien. Crédit photos : Julien Buret – Let’s Go Metz