Comment le TFOC se prépare à l’Europe et au championnat

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Le TFOC joue dans une semaine l’Europe et dans moins de trois semaines le championnat. Malgré une préparation plus difficile par rapport aux autres années, la confiance reste de mise pour l’entraîneur des Bleues.

« Les résultats ne sont pas habituels ». Romain Pitou ne passe pas quatre chemins pour décrire les derniers matchs amicaux. Depuis la reprise, le 8 août, le TFOC monte en puissance avec dans le viseur la Coupe d’Europe à Rome et le début du championnat. Pourtant, l’entraîneur des Bleues n’a pas vu son équipe remporter une seule de ces quatre premières rencontres amicales. Le bilan est sans appel : deux nuls face à Mulhouse et Tchalou et deux défaites contre Wiesbaden et encore Tchalou. Mais tout le monde le sait. Le plus important, c’est que les joueuses soient prêtes lors des moments qui comptent.

Avant la reprise de la compétition officielle avec la Wevza Cup, les Tervillo-florangeoises leur restent plus qu’un tournoi à Paris où elles affrontent France Avenir, les Neptunes de Nantes et le Dinamo Bucarest. « On a fait un choix de faire une préparation plus compliquée avec notamment Mulhouse et Tchalou. Le club alsacien a l’une des équipes la plus chère de son histoire. Quant à la formation belge, elle était mieux préparée. Avec seulement trois changements à l’intersaison, les joueuses d’Ugo Blairon étaient à leur 12e match amical lorsqu’on les a jouées. On a mis tout le monde dans le doute. C’est un gros risque », assume Romain Pitou.

Une équipe au profil offensif

Cette décision intervient après la découverte des deux premières journées de championnat. Le TFOC affronte Nantes, finaliste l’année dernière, et Mulhouse, éliminé face au champion en titre dans le dernier carré. Autant dire qu’il va falloir être à 100% d’entrée. C’est pour ça qu’il faut regarder les matchs amicaux au-delà des résultats. Sur ce point, les Bleues affichent des promesses notamment au niveau de l’attaque. « L’équipe est plus offensive que la saison dernière. Depuis la reprise, on s’entraîne bien. Chacun y va pas à pas. On a zéro alerte physique par rapport à d’autres clubs. Mais j’espère avoir la même dynamique que celle d’il y a deux ans », avance le coach mosellan.

Si Taylor Mims, Anna Spanou ou Ruta Staniulyte ne sont pas revenues, les nouvelles recrues peuvent également briller sous le maillot du TFOC. Et l’une d’entre elles, c’est Lexi Hadrych qui dévoile ses qualités sur ses premières sorties. Avec explosivité au filet et puissance à l’attaque, l’Américaine offre à première vue une solution supplémentaire sur l’autre aile par rapport à Saana Lindgren. Pour sa deuxième saison en Moselle, la Finlandaise est encore un peu plus l’atout offensif numéro un. Mais la réussite des attaquantes dépend de la qualité des passes. Cette année, Terville Florange a jeté son dévolu sur Corina Glabb. « On a fait le choix d’un profil très différent par rapport à l’année dernière. L’Allemande est plus technique, mais moins physique. Avec elle, on veut une meilleure relation entre la passe et l’attaque », confie Romain Pitou.

« Le groupe vit bien »

Derrière les profils et le jeu, l’autre élément primordial reste l’état d’esprit qui règne dans le groupe. C’est souvent la bascule entre faire une excellente saison et réaliser des performances moyennes. De ce côté, le TFOC envoie des signaux positifs. « Le groupe vit bien. La capitaine Tatiana Kulikova a organisé un barbecue. Elle a aussi emmené des joueuses à la découverte des environs. Maintenant, on va voir au moment des longs déplacements comment chacune va réagir », admet Romain Pitou.

L’entraîneur des Bleues a une méthode : laisser la liberté à tout le monde à condition de donner le maximum sur le terrain. « On s’entraîne en musique. Chacune vient habillée comme elle le souhaite. Je demande juste d’être à 100% en match. Sur les dernières saisons, les filles l’ont bien fait. Mais on fait des paris chaque année. C’est souvent réussi quand les joueuses rentrent dans l’esprit TFOC ». À moins d’une semaine de la Wevza Cup, Terville Florange espère être dans les meilleures conditions pour débuter la compétition officielle avant la reprise de la désormais Saforelle Power 6, le 28 septembre.

Crédit photo : Mikaël Frank/Let’s Go Metz.

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