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Autour du « carré magique », un dispositif d’entraînement modulaire et de rééducation, Carlo Molinari et Robert Szczepaniak se sont retrouvés à quelques heures du derby de l’Est entre le FC Metz et le RC Strasbourg Alsace.

Robert Szczepaniak a porté le maillot du FC Metz (1967-1970) et celui du RC Strasbourg Alsace (1961-1967). À quelques jours du derby de l’Est, l’ancien Grenat présentait son « carré magique », un dispositif d’entraînement modulaire et de rééducation pour le footballeur, au Five de Moulins-lès-Metz. Si l’octogénaire enchaîne les gestes techniques comme un fringant jeune homme, de son propre aveu, « il ne faisait pas deux jongles il y a à peine deux ans ». C’est grâce à son « carré magique », outil qui permet de « lier physique et technique », que l’ancien international français (5 sélections) a retrouvé sa motricité. Pourquoi cette référence évidente à Tigana, Giresse, Platini et Fernandez ? Car le « carré magique » est un symbole de l’équilibre des Bleus dans les années 80.

Carlo Molinari : « Robert Szczepaniak a marqué mon début de carrière »

Autour du « carré magique », Carlo Molinari a tenu a rendre visite à son ancien poulain, ce vendredi au Five de Moulins-lès-Metz. L’ancien président emblématique du FC Metz n’est jamais avare d’anecdotes quand il s’agit de l’histoire du club. « Robert est un homme extraordinaire, encore passionné de football à son âge. C’est un joueur qui a marqué mon début de carrière. À l’époque, j’avais recruté Robert à Strasbourg alors que ses genoux étaient en mauvais état. Huit mois après, il est en Équipe de France ! », se remémore Carlo Molinari, qui avait flairé le bon coup…

Les deux hommes ont bien évidemment échangé sur le FC Metz, qui réussit des débuts probants en Ligue 1. « Je suis le FC Metz en permanence, je fais partie des anciens de Metz mais aussi de Strasbourg. Quand je suis à Metz, je suis pour le FC Metz », sourit Robert Szczepaniak. L’avis du président d’honneur du FC Metz est, bien sûr, plus tranché. « Les garçons sont montés en puissance, on est satisfait d’avoir 8 points. Je tire mon chapeau à Laszlo Bölöni. Je pense que dans le contexte actuel, avec une équipe prête sur le plan moral, ça peut le faire contre Strasbourg », glisse Carlo Molinari.

Crédit photo : Arthur Carmier / Let’s Go Metz