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Le gardien de but du FC Metz, Alexandre Oukidja, s’est présenté en conférence de presse avant le périlleux déplacement à Reims.

Dimanche, le FC Metz s’en va défier Reims et tenter d’enchaîner dans sa course au maintien, après deux succès de rang. Deux clean sheet obtenus en grande partie grâce à un Alexandre Oukdja décisif et au sommet de son art. Le gardien Grenat, plus déterminé que jamais, espère bien revenir de Reims avec les trois points. « J’espère qu’à Reims on repartira avec le sourire. On sait très bien que c’est une équipe qui a fait un très gros match au Parc des Princes et qu’ils sont déterminés. Et ça tombe bien, il y aura deux équipes qui seront déterminées à obtenir quelque chose ce dimanche. » Un discours empli d’assurance et de volonté de la part du dernier rempart messin. « Il y a une confiance retrouvée dans le groupe après deux victoires. Ça fait beaucoup de bien au mental, au moral. Comme j’ai déjà pu le dire en conférence de presse, les belles paroles c’est bien, mais le club et les supporters attendent des actes. On l’a fait face à Lyon pendant la première demi-heure où on les a cherchés haut. On a voulu continuer face à Nantes, même si ce n’était pas parfait. On sait qu’il nous manque pas mal de choses, on a une équipe très jeune. Dimanche on va jouer avec nos armes et on fera les comptes après. »

« On a tous envie de s’en sortir ! »

Alors que le Club à la Croix de Lorraine a vécu une historique série noire, les deux victoires face à Nantes puis Clermont ont redonné des sourires et de l’espoir aux supporters et à tout le groupe. « Quand on fait dix matchs sans victoire, ça donne un coup au moral et ça peut démotiver. Ces deux succès nous donnent un peu d’air au niveau des points. Même si on est relégable, on reste accroché aux équipes devant nous. À l’entraînement on a senti beaucoup plus d’enthousiasme, d’application. Les joueurs sont plus à l’écoute. On a tous envie de s’en sortir cette année. Il faut se remobiliser et prendre les matchs les uns après les autres. Bien sûr, nous sommes conscients d’avoir perdu des points face à des concurrents directs. Les futurs adversaires nous sont supérieurs en qualité et pourtant il faudra prendre des points face à ces équipes. On va déjà se concentrer sur Reims. » Dimanche, un important contingent de supporters investira le parcage visiteur du Stade Auguste Delaune. Un soutien sans faille évidemment salué par Alexandre Oukidja. « Les supporters sont derrière nous. Notre seule envie c’est de les satisfaire et de les rendre heureux. Le parcage sera plein dimanche, la seule chose qu’on a à faire c’est de leur rendre cette ferveur en ramenant quelque chose de Reims. Sur les deux derniers matchs, on a été plus conquérant. On avait vraiment à cœur d’obtenir quelque chose. Les matchs se suivent et ne se ressemblent pas. Il faut vivre le match comme il se présente. »

« J’ai 36 ans, mais j’aimerais continuer « 

À 36 ans, Alexandre Oukidja effectue sa sixième saison dans l’institution grenat. Une fidélité rare dans le football moderne. Au fil des ans, le gardien de but du FC Metz a pris de l’importance, tant sur le terrain, qu’en dehors malgré des hauts et des bas, notamment cette saison. « À titre personnel, ma saison est plutôt mitigée. J’ai fait un bon début d’exercice puis j’ai un eu une période plus difficile. Là ça repart. Mais pour être honnête, si le FC Metz se maintient, j’aurai fait une bonne saison. Sinon il me sera impossible de m’appuyer sur quelques bons matchs ou quelques bonnes performances. Il me reste encore un an avec le FC Metz. J’ai 36 ans, mais j’aimerais continuer encore et pousser la machine jusqu’au maximum. Pour l’instant il n’y a pas eu de blessures importantes, je touche du bois. Je suis arrivé, j’avais 30 ans et de l’expérience mais je découvrais le club et j’apprenais son fonctionnement. Depuis deux, trois ans, je me sens plus écouté. Même si je ne parle pas beaucoup dans le vestiaire, si je dois pousser un coup de gueule ou aider les jeunes à se remobiliser, je le fais. Cela fait partie de mon rôle. Je reste dans l’optique d’aider l’équipe sur le terrain. Et si je dois montrer autre chose en dehors, dans le vestiaire, ou donner des conseils à un jeune qui est un peu moins bien, je le fais. »

Crédit photos : Julien Buret/Let’s Go Metz