610 Alexandre Oukidja, gardien du FC Metz, a fêté sa 200e apparition sous le maillot grenat ce samedi face à Lorient. Le signe d’une régularité au plus haut niveau malgré des hauts et des bas. Il n’est jamais évident de se remettre d’une relégation à l’échelon inférieur. Les plus moqueurs diront que le FC Metz a l’habitude, descentes après descentes, de se reconstruire et de passer assez rapidement à autre chose. Mais force est de constater que ce début d’exercice n’a pas dérogé à la règle : les Messins ont mis du temps à lancer la machine. Alexandre Oukidja, moins performant en début de saison, a validé ce constat après le match nul face à Lorient (1-1), son 200e sous le maillot grenat. « Depuis le match contre Paris, il y a du mieux dans la construction, et dans le jeu. Les joueurs assimilent la méthode du coach. Je pense qu’au fur et à mesure des semaines qui arrivent, on va se perfectionner et ça ira mieux ». Et il y a de quoi espérer que cela continue, puisque tous les joueurs sont désormais opérationnels pour la réception de Martigues, ce mardi (20h30). Avec 200 matchs sous le maillot grenat, Alexandre Oukidja se rapproche des grands Signe que les choses vont mieux, sans doute, Alexandre Oukidja s’est montré décisif à plusieurs reprises lors des deux dernières rencontres. Surtout, il a gommé les petites erreurs fatales, qui avaient tendance à gâcher ses prestations. De quoi fêter comme il se doit son 200e match sous le maillot grenat, et se rapproche d’un certain Michel Ettorre. « C’est une petite fierté. Tout le monde sait que j’apprécie la ville de Metz, son club. Mais ça montre aussi que le club a confiance en moi ». De quoi continuer plusieurs saisons encore, malgré ses 36 ans ? « J’espère que ça continuera, mais je pense que c’est un peu loin », répond le portier messin. « Si j’écoute ma femme, elle aimerait que je joue jusqu’à 41 ans. Mais on va faire match après match, et essayer de faire une très bonne saison ». La machine Oukidja est, elle aussi, sans doute lancée. Crédit photo : Julien Buret / Let’s Go Metz