245 Romain Pitou est revenu sur la victoire du TFOC à Cannes ce week-end. Une rencontre dans laquelle l’entraîneur a vu toutes les difficultés que connaît son équipe depuis plusieurs semaines. Malgré des performances encore en demi-teinte, il se veut positif sur la suite grâce notamment aux nouvelles recrues. Quelle est votre réaction après la victoire difficile face au RC Cannes ? Le TFOC n’est toujours pas guéri. Avec ce succès, nous faisons seulement la première étape. Nous avons pris de nouvelles joueuses, mais nous n’avons pas eu le temps de bien travailler avec elles. Aliyah Carter est arrivée il y a un peu moins de trois semaines, tandis que Megan Wilson nous a rejoint seulement ces derniers jours. Il nous faudrait plus de temps, mais nous n’en avons pas. Comment expliquer les hauts et les bas de l’équipe durant la rencontre ? Cannes est une équipe qui joue très bien lorsqu’elle est devant au score. Il faut faire la course en tête pour la faire douter. Ce n’est pas ce que nous avons fait. D’entrée de jeu, nous nous prenons un 4-0. Nous les mettons alors en confiance. Mais, sur tous les sets que nous avons remportés, nous avons à chaque fois réussi à prendre quelques points d’avance. Maintenant, une équipe qui gagne dans la douleur, ça peut donner quelque chose de bien ensuite. Si nous terminons dans le top 8, nous pouvons battre tout le monde. L’objectif est finalement de faire les play-offs et d’arriver en forme. Qu’est-ce que va vous apporter la nouvelle recrue Megan Wilson ? Déjà de la rotation. Il faut encore qu’elle s’acclimate au système de jeu, à l’équipe et au championnat. Mais je pense que Wilson va beaucoup nous aider au bloc, au service et à l’attaque. Romain Pitou : « La Coupe de France ? Le TFOC va la jouer pour gagner » Quel est le premier bilan que vous tirez sur les performances d’Aliyah Carter ? C’est un peu comme Karolina Fricova. Elle se met dans le doute toute seule avec des fautes, notamment en réception. C’est à ce moment-là qu’elle force le jeu au lieu d’être patiente. C’est le seul problème qu’elle a. Carter a souvent d’excellents passages à l’attaque par période. Le TFOC affronte Venelles en quart de finale de la Coupe de France le 11 février prochain. C’est un réel objectif ? Nous allons la jouer pour gagner. Au premier tour, je craignais l’élimination parce qu’un déplacement à Marcq-en-Baroeul est toujours très difficile à négocier, surtout après la victoire contre Mulhouse. Maintenant, nous jouons notre deuxième tour à domicile. Même si nous sortirons d’un match à l’extérieur face au Volero Le Cannet, nous pouvons le faire. Je pense que plus nous aurons de rencontres, mieux nous saurons dans le jeu. Pourquoi Saana Lindgren connaît une saison aussi difficile ? C’était mieux à Mulhouse et à Marcq-en-Baroeul. Je pense que Lindgren est en plein doute. Malheureusement, je ne suis pas psychologue ou préparateur mental. Je peux l’aider à travailler sur l’aspect technique, mais tout se passe beaucoup dans la tête. C’est dommage parce qu’elle a beaucoup de qualités, notamment physiques. Comment justement Megan Wilson va pouvoir suppléer Saana Lindgren en cas de besoin ? J’ai choisi Megan Wilson parce qu’elle a ce double profil de pouvoir jouer au centre et à la pointe. Même si elle est plus confortable en tant que centrale, elle peut être amenée à jouer sur ses deux postes. Elle commencera souvent sur le banc, mais rentrera là où j’en aurais besoin. Crédit photo : Mikaël Frank / Let’s Go Metz.