220 Le TFOC prend le meilleur contre Béziers ce samedi. Au terme d’une rencontre alternant le bon et le moins bon, les Bleues ont réussi à prendre les deux points. Un deuxième duel à l’arraché. Le TFOC s’impose au tie-break face à Béziers ce samedi pour la troisième journée de championnat. Après avoir été renversé par les Angels en Wevza Cup, les protégées de Romain Pitou ont résisté pour éviter le même scénario. Elles empochent deux points non sans mal et continuent sur sa série de victoires. Au classement, les Bleues conservent provisoirement leur troisième place, à égalité avec Vandoeuvre. Elles se déplaceront chez le promu Bordeaux lors de la prochaine journée de Ligue AF. Un premier set heureux Le début de partie était accroché. Les deux équipes se répondaient coup pour coup. En opportunisme, Béziers prenait une première option (9-13). Les Angels profitaient des imprécisions tervillo-florangeoises. Le TFOC commettait des fautes en réception et en attaque. Si les partenaires de Karolina Fricova voyaient souvent leurs offensives stoppées, elles étaient surtout mal réglées sur le bloc défense. Mais les Bleues inversaient la tendance jusqu’à revenir à égalité (17-17). Après avoir retrouvé leur niveau, elles roulaient sur leur adversaire. La machine était lancée (25-20). Le TFOC dominé puis dominant Malgré la confiance du premier set, les Mosellanes concédaient un retard à l’allumage (1-5). Elles retombaient dans leur travers du début de match avec une accumulation d’erreurs. Le TFOC perdait surtout en rythme à la différence de Béziers. Les joueuses de Frédéric Havas imprimaient une certaine intensité notamment par leur défense. Avec Karin Sunderlikova en forme, elles trouvaient les solutions face au bloc adverse. La Slovaque portait son équipe. Terville Florange ne pouvait que constater les dégâts (15-25). Une nouvelle fois, les Bleues rataient un set dans les grandes largeurs. Si ça n’avait pas porté préjudice à Chamalières, il fallait hausser le ton à domicile. Saana Lindgren l’avait bien compris. Une attaque de la Finlandaise, un contre de Corina Glaab et le TFOC retrouvait de la force (8-4). Accompagné par Lexi Hadrych, la pointue de Terville Florange prenait son rôle d’atout offensif, à défaut du reste de la rencontre. Le score s’envolait en faveur des locales (14-8). À l’image de ses deux derniers adversaires, les protégées de Romain Pitou se montraient intraitables avec Béziers. Mais les Angels donnaient des sueurs froides au TFOC. Elles revenaient à égalité au plus mauvais des moments (22-22). Heureusement, la capitaine Tatiana Kulikova signait trois points consécutifs et libérait son équipe (25-22). Au bout du suspense Une libération de courte durée. Béziers remettait un coup d’accélérateur sans réaction immédiate des Bleues (4-9). Comme dans le deuxième set, le TFOC était sur courant alternatif avec une nouvelle succession de fautes. Les Mosellanes tentaient des rapprochements sans succès. Elles tombaient sur une équipe à la confiance retrouvée. C’était bien l’image de la rencontre entre deux formations qui ne jouaient jamais véritablement ensemble. Sans surprise, Béziers égalisait au tableau d’affichage pour s’offrir un tie-break (17-25). Le début de la dernière manche n’arrangeait rien. Terville Florange perdait les quatre premiers points. Alors qu’elles étaient en difficulté, les coéquipières de Karson Bacon trouvaient de la ressource pour revenir et passer devant (8-7). Le scénario devenait fou. Béziers reprenait deux points d’avance. Les Bleues égalisaient. Les deux équipes ne se quittaient plus des yeux. Une première balle de match raté pour le TFOC. Mais la deuxième était la bonne pour éviter le même sort qu’en Wevza Cup (16-14). TFOC – Béziers Sets : 25-20, 15-25, 25-22, 17-25, 16-14. Composition TFOC : Lindgren, Kulikova (C), Hadrych, Glaab, Bacon, Fricova et Coulet. Entrées en jeu : Messein, Louessard, Chereau, Velinov. Composition Béziers : Sunderlikova, Debell, Meawad, Majkowska, Lazaro, Stockam et Agnese (L). Entrées en jeu : Bouzinac, Ammirati, Bernard, Moore, Holterhaus. Crédit photo : Mikaël Frank / Let’s Go Metz.
