Ligue AF. Où se situe le TFOC par rapport à la concurrence

6 minutes de lecture

Le TFOC reprend le chemin de la Ligue AF ce samedi où la concurrence s’annonce une nouvelle fois rude. Si le top 4 paraît imprenable à première vue, la bataille pour la cinquième place est complètement ouverte.

Le championnat revient pour une nouvelle saison. Dans trois jours, c’est le coup d’envoi de la Saforelle Power 6 où les 14 clubs engagés s’élancent sur la ligne de départ. Le TFOC fait face à une concurrence relevée cette année en Ligue AF. Et Terville Florange se fera une première impression face à Nantes ce samedi. Pour sa première journée, les joueuses de Romain Pitou affrontent l’un des cadors du championnat. Les Nantaises se sont mises en jambe avec la Super Coupe le week-end dernier. Elles ont remporté leur premier trophée de la saison contre Levallois Paris. Une première aperçue des forces en présence avant la reprise.

Après leur titre remporté l’an dernier, les Parisiennes sont bel et bien favorites à leur propre succession. Mais le club a perdu la quasi-intégralité de son équipe. Exit Candelaria Herrera, Karin Palgutová, ou encore Juliette Gelin. Malgré les neuf départs, Alessandro Orefice a conservé sa meilleure joueuse, la pointue Bianca Cugno qui avait fait des misères au TFOC. La pointue Argentine accompagne désormais l’Italienne Rachelle Morello, les Américaines Leah Meyer et Desiree Becker, ou encore le duo polonais Natalia Murek et Aleksandra Kazala à l’attaque.

Le top 4 se dessine

Avec Nantes et Levallois Paris, Mulhouse et Le Cannet se mêlent aussi à la course au titre. Les Alsaciennes sont le deuxième adversaire de Terville Florange cette saison. Après avoir remporté la Ligue AF lors de la saison particulière du Covid, le VMA veut retrouver la voie vers la victoire finale. Et quoi de mieux d’accueillir María Alejandra Marín qui a remporté le premier titre de Mulhouse en 2017. Autres changements cet été, les arrivées de Romy Jatzko, Katelyn Evans et de l’ancienne des Bleues Jessica Kosonen. Mais Valentina Diouf est bien la signature de l’intersaison. Finaliste de la Ligue des Champions avec Busto Arsizio en 2015, la pointue Italienne concurrence clairement Christelle Tchoudjang-Nana.

Pour Le Cannet, les changements ont aussi été nombreux. Le double champion 2022 et 2023 a vu sa capitaine emblématique, Eva Yaneva, prendre sa retraite. Il a forcément fallu la remplacer. Avec Liubou Svetik, le club s’est tourné sur la jeunesse. À 19 ans, la Biélorusse rejoint Alina Popova et Maéva Schalk, toutes les trois nés en 2005. Mais l’agitation a surtout eu lieu sur le banc. Le Cannet a remplacé son entraîneur par la personne d’Ivan Petkov qui a été notamment le sélectionneur de la Bulgarie et de l’Ukraine. Après avoir emmené le SC Prometey en 1/8 de finale de la Ligue des champions, il mise sur la hauteur et sur le physique pour imprimer le rythme en championnat.

Vandœuvre et Béziers, concurrents directs

Si le top 4 semble bien identifié sur le papier, la course au play-off s’annonce intense. Trois clubs sont en position de force pour se qualifier. Avec le TFOC, ce sont Vandœuvre, Béziers qui postulent pour les matchs à élimination directe. La formation de la Meurthe-et-Moselle sort d’une année absolument historique avec une quatrième place en championnat. Mais André Sa entame la saison de la confirmation. Et c’est sans son équipe qui l’a emmené dans le haut de tableau de Ligue AF. Toutes ses joueuses sont parties vers d’autres horizons. La perte d’Haylie Bennett risque d’être difficile à remplacer. Vandœuvre a opté pour Victoria Foucher, débauchée à Quimper. Avec quatre arrivées outre-Atlantique, l’entraîneur portugais a surtout plébiscité la filière américaine.

Béziers n’est pas plus reconnaissable que Vandœuvre par rapport à l’année dernière. Frédéric Havas remplace Fabien Simondet sur le banc des Angels. Après une première expérience en Ligue AF avec Levallois, l’entraîneur retrouve une équipe avec des attentes bien supérieures. Karin Sunderlikova, Ciara Debell et Paulina Majkowska prennent la place de Claire Hoffman, Taylor Fricano et Alicia Ogoms, les deux anciennes du TFOC. Ce ne sont pas moins de neuf départs. Seules Manon Bernard et Margaux Bouzinac sont restées.

Un ton en dessous pour les autres

Côté Marcq-en-Barœul, le club mise plutôt sur la continuité. Mais les Marcquoises perdent tout de même deux piliers avec Maria Margarita Martinez et Vanessa Palacios. Le coach Thibault Gosselin s’est notamment tourné sur une certaine Alba Sanchez au poste de libéro. Si la formation des Hauts-de-France a accroché la 8ème place l’an passé, rien n’assure qu’elle le réitérera cette saison. Le TFOC, Vandœuvre et Béziers sont mieux armés. Marcq-en-Barœul voit aussi dans son rétroviseur le RC Cannes et Venelles qui ont l’envie de terminer plus haut après un exercice 2023-2024 hors du top 8. Sans oublier Chamalières qui reste une équipe jamais facile à battre.

Dans ce paysage, Terville Florange vise une cinquième place, synonyme de qualification pour une Coupe d’Europe. Mis à part Bordeaux et Quimper un ton en dessous, les Mosellanes partent avec la volonté de faire mieux que l’année dernière terminée à la 7ème position de saison régulière. Peut-être même l’exploit de bousculer ce top 4. Sur les trois derniers exercices, trois clubs ont réussi à le faire : Vandœuvre, Béziers et… le TFOC en 2021-2022.

Crédit photo : Mikaël Frank / Let’s Go Metz.

Let’s Go Metz est un média associatif créé en 2017 et qui a pour but de valoriser l’actualité sportive à Metz ainsi qu’en Moselle. Il est alimenté par le travail de ses membres bénévoles.

© 2023 – Let’s Go Metz. Tous droits réservés.