Anne Mette Hansen (Metz Handball) : « C’est très spécial de jouer le final four »

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Anne Mette Hansen s’est exprimée en amont du déplacement à Budapest, où Metz Handball y disputera le final four. Dans un MVM Dome qu’elle a l’avantage de déjà connaître, la Danoise tentera de conquérir la Ligue des Champions.

Elle fait partie de celles qui ont déjà connu les joies du final four. Une grande fête du handball, où tout va à mille à l’heure, et où il faudra avant tout profiter. Elle en a parlé lors d’une conférence de presse.

Quel est l’état d’esprit de l’équipe avant ce final four ?
Je pense qu’il est très bon. Tout le monde est très excité à l’idée de disputer ce final four. En plus, c’est la dernière semaine de la saison, la dernière fois ensemble. Donc on est très concentrées. C’est très spécial de jouer le final four.

Pensez-vous que vous pouvez gagner la compétition ?
Oui, j’espère. Nous avons une très bonne équipe et beaucoup de confiance. Mais les autres équipes sont fortes aussi, et tout le monde vient pour gagner. J’y crois.

Bien qu’il ne s’agisse pas de votre premier final four, c’est le premier avec Metz. Beaucoup de vos coéquipières n’y sont jamais allées. Allez-vous leur donner des conseils ?
Si elles le souhaitent, bien sûr que je le ferai. Mais je pense que tout le monde est tranquille de ce côté-là. Si une personne a des questions, j’y répondrai. Mon expérience est précieuse, mais je vais surtout m’en servir pour leur dire de profiter. Dans un final four, tout passe très vite.

Anne Mette Hansen : « C’est très difficile de jouer deux matchs aussi importants en si peu de temps. »

Même si certaines de vos coéquipières ont déjà gagné des titres en sélection, ça ne doit pas être simple de jouer dans une salle où il y a 22 000 spectateurs. Est-ce difficile à appréhender ?
Effectivement, c’est spécial. Peu d’équipes peuvent se targuer d’avoir 22 000 personnes dans leur Arena. Pour certaines, ça peut être une difficulté. Mais personnellement, j’adore. J’essaie d’en tirer de la motivation supplémentaire. C’est très excitant.

Emmanuel Mayonnade disait que cette équipe était « forte dans la tête ». Vous rappelez-vous d’un moment où vous avez eu l’occasion de prouver cela ?
Déjà, je suis d’accord avec lui. Je pense que nous l’avons montré tout au long de la saison. Nous avons eu plusieurs matchs difficiles, où nous avons dû montrer que nous étions fortes dans la tête, comme par exemple à Dijon. Ce sont des matchs difficiles, et nous avons travaillé dur pour y arriver. Il n’y a pas vraiment de moment, c’était tout au long de la saison.

Vous n’avez pas vraiment eu le temps de célébrer vos victoires cette année, car tout s’est enchaîné très vite. Contre le CSM Bucarest, à Brest, à Paris puis ce week-end après la victoire face à Plan-de-Cuques. Maintenant, c’est le final four. Comment vous appréhendez ces situations ?
Il faut se régénérer mentalement à chaque fois. Contre Brest, ce sont toujours des matchs spéciaux, et après, il faut toujours revenir à la réalité, aux matchs plus « normaux ». Et ce match, nous l’avons pris comme une finale. On devait gagner pour avoir une chance de gagner le titre en championnat. Mais là, avec le final four, la motivation est là. Je pense même qu’elle va être décuplée, car ce sont nos deux derniers matchs de la saison.

Que pensez-vous de Bietigheim, c’est l’outsider, mais qui n’en reste pas moins dangereux…
Ce sera un match très dangereux. Mais on a l’effectif pour réussir et prendre les choses sérieusement. Mais elles aussi seront en confiance après leurs bons résultats. Ça va être dur, mais on croit en nos chances.

Vous avez gagné deux fois le final four avec Gyor. Quelles sont les clés pour gagner la compétition ?
Les clés (rires), je ne sais pas. Déjà, tu dois jouer super bien, et donner le meilleur de toi-même tout au long du week-end. C’est très difficile de jouer deux matchs aussi importants en si peu de temps. Cela va se jouer sur de petits détails : ce qu’il faut boire, ce qu’il faut manger, à quelle heure il faut dormir… Avec tout cela, il faut espérer que le corps puisse récupérer du mieux possible. Ensuite, il faut gérer l’aspect mental.

Crédit photo : Valentin Lachaux et Matthieu Henkinet / Let’s Go Metz

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