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À la suite d’une victoire au tie-break sur le leader, Les Neptunes de Nantes, Romain Pitou a confié à notre micro l’importance du public dans les performances de ses protégées à domicile. L’entraîneur du TFOC est revenu sur la rencontre et sur un mois de janvier qui s’annonce palpitant.

Romain Pitou, le TFOC était bien mal embarqué mais a réussi à l’emporter 3 sets à 2 face aux Neptunes de Nantes !
Oui c’est vrai qu’à 2 sets à 1, on avait le moral dans les chaussettes. On a fait les bons changements, on a eu le bon discours avec les joueuses. Ça a permis d’inverser le sens du match.

Comment expliquer cette force de caractère sur le match et sur l’ensemble de la première partie de saison ?
On se bat énormément. On travaille beaucoup sur la combativité. Chaque match, les joueuses se battent jusqu’au bout. Je ne pense pas qu’on soit la meilleure équipe, mais en tout cas, on ne lâche jamais rien. On l’a encore vu sur cette rencontre, ce qui a donné une superbe confrontation.

Quels ont été les mots pour inverser la tendance après la perte du deuxième et du troisième set ?
En premier, c’était de garder la confiance, parce qu’à la fin du troisième set, on l’avait perdue. En deuxième, il fallait qu’on cible la libéro en réception. Il ne fallait pas la laisser respirer. La confiance et les consignes nous ont permis de nous accrocher et de chercher la victoire à domicile.

Romain Pitou : « Rien à perdre contre Istanbul »

Le programme du mois de janvier s’annonce chargé, riche en gros matchs et en émotions, comment aborder ces prochaines semaines ?
C’est un mois qui va être énorme pour nous. Si on continue à engranger les victoires, le moral sera bon et les joueuses récupéreront mieux physiquement.

Depuis le début de saison, le TFOC reste invaincu à domicile, comment expliquer cette série d’invincibilité ?
C’est le public qui nous pousse énormément. Il croit en nous tout le temps, même dans les moments difficiles, comme dans le deuxième et le troisième set. C’est vraiment intéressant pour nous et génial de jouer à domicile.

Un public qui vous pousse jusqu’à la Coupe d’Europe, la semaine prochaine contre l’équipe d’Istanbul THY…
Ce sont les matchs où on n’a rien à perdre et on a tout à gagner. Ce sont les matchs où les joueuses doivent prendre énormément de plaisir, et le public va nous aider.

Thomas Guth

Crédit photo : Matthieu Henkinet (une) et Julien Buret (corps) / LGM
Propos recueillis par Arthur Carmier