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Après la victoire de Metz Handball en Coupe de France face à Besançon à Bercy, le président du club Thierry Weizman s’est arrêté à notre micro. Il a notamment abordé cette saison historique pour le club et le recrutement. Sans oublier évidemment le groupe fantastique qui a fait de cet exercice 2021/2022 l’un des meilleurs de l’histoire.

Le doublé est là cette année, et la Coupe de France revient à Metz…
Je ne sais pas s’il faut dire qu’elle revient. J’ai pu le lire beaucoup de fois dans la presse mais en réalité ce n’est pas cela qui m’intéresse. Nous avons fait une saison extraordinaire et nous avons réalisé tous les objectifs que j’avais fixés. À savoir être champions de France, gagner la Coupe et aller au Final 4. Tous ont été atteints et c’est extraordinaire. Qui plus est, vous le savez bien, avec une adversité financière qui est quand même très forte, avec un combat à mener de ce côté aussi.

Mais nous avons surtout un groupe formidable avec des joueuses qui sont allées au feu pour Metz Handball. Avec des joueuses formées au club – même si cela n’est pas une surprise – mais aussi des joueuses étrangères. Et puis, tant que j’aurai un commandant de bord comme Emmanuel Mayonnade, je ne serai pas inquiet. Chaque groupe a son histoire, mais celui de cette année a respecté l’institution et a réalisé une saison fantastique. Sur le plan sportif, Metz sera toujours là.

Justement à propos du groupe, à quel point était-il si spécial ?
Il est spécial car les filles étaient toutes extrêmement liées. Elles avaient un lien fort, en dépit du fait qu’elles travaillent toutes ensemble, qu’elles voyagent ensemble et qu’elles mangent ensemble. On s’est d’ailleurs dit à certains moments qu’il fallait leur ménager des espaces de liberté. Et même ces espaces, elles les vivaient ensemble. Je crois même qu’un certain nombre d’entre elles vont partir en vacances ensemble. En plus, elles sont toutes extrêmement gentilles. Et pour être gentil et compétitif, il faut être très fort tellement l’adversité l’est parfois.

Thierry Weizman : « Maintenant que la Coupe de France est acquise, j’espère pouvoir annoncer un gros poisson prochainement »

C’est une osmose qui s’en crée comme on en vit très rarement, n’est-ce pas ?
Pour celles qui sont issues du centre de formation, elles ont été en général éduquées comme ça. Mais en plus de cela, on essaie de choisir des joueuses étrangères qui ont cette mentalité. On ne cherche pas seulement le talent sur le terrain, mais on regarde aussi tout ce qu’il y a à côté.

À quel point cette 10e Coupe de France était-elle importante pour Metz Handball ?
C’était important d’être ici avant toute chose. C’était la fête du handball français et les plus grandes équipes étaient réunies. Il fallait montrer que Metz était toujours au plus haut niveau et que le public puisse le voir aussi. C’est évidemment toujours mieux de gagner, mais je voulais que l’on soit ici pour cette fête.

Quelle est la suite maintenant désormais ?
Dans un avenir à court terme, c’est la fête place d’Armes avant tout (ndlr, qui a eu lieu ce dimanche). Ensuite, dès lundi nous allons attaquer une semaine de recrutement très importante avec Emmanuel.

Et dans cet optique, êtes vous optimiste ?
J’ai été optimiste sur les pivots et 2 voire 3 nous sont passées sous le nez. Donc j’ai envie de me calmer avec cette histoire d’optimisme. Même quand l’accord verbal est conclu, tant que rien n’est signé, je ne vais pas me réjouir. Il faut faire attention mais j’espère pouvoir annoncer un très gros poisson prochainement, et que d’autres suivront. Ce n’est pas fini. Nous sommes un peu en retard, mais avec l’attractivité du club et du coach nous allons réussir à trouver.

Crédit photo : Matthieu Henkinet/LGM
Propos recueillis par Arthur Carmier, à Paris.