286 Ce mercredi soir, Metz Handball a battu la JDA Dijon sur le score de 25 à 17. L’occasion de retrouver Ilona Di Rocco, joueuse formée au club, et de prendre de ses nouvelles ! Ilona, ce soir tu as retrouvé ton ancien club et les Arènes de Metz, quel est ton ressenti après ce match ?C’était à la fois compliqué, mais bien. On savait que pour nous c’était un match de travail. Metz est une grosse équipe, elles sont très fortes offensivement, donc défensivement, nous devions répondre présentes. Ce soir, je suis plutôt satisfaite ce que nous avons produit. Même si nous avons fait des erreurs et des pertes de balles. Par moments, nous manquions de lucidité.C’est un score assez sévère pour ton équipe, arrives-tu tout de même à être satisfaite de votre prestation ?L’objectif était de ne pas se laisser marcher dessus. Nous sommes venues aux Arènes ce soir pour les embêter le plus possible. En première mi-temps, nous n’avons que trois buts de retard. La deuxième période est différente. Nous avons pris l’eau en multipliant les fautes et encaissant des contre-attaques directes. Metz c’est une équipe qui court beaucoup, donc physiquement, ça a été dur de tenir leur rythme. Avec Metz, nous t’avons découvert en National 1, on connaissait une Ilona Di Rocco, qui percutait les défenses, qui était un véritable feu-follet, devoir se canaliser et temporiser a été compliqué pour toi ?Je ne peux pas trop comparer avec la N1 parce que l’année à Metz, c’est comme si on jouait en D1. À chaque poste, nous avions de joueuses très performantes, nous avions un niveau au-dessus de notre adversaire, donc on avait un jeu fluide. Là, c’est compliqué, nous avons des profils différents, des joueuses de duel, des joueuses qui vont tirer de loin ou à mi-distance. Il faut s’adapter sur les joueuses de la base arrière, et sur les défenses adverses. Forcément, à Metz, les postes 3 sont de joueuses de grandes tailles, donc venir tirer sur elles, c’est compliqué et on a buté dessus. Nous devons profiter de notre jeunesse pour développer un jeu rapide !Nous avons pu remarquer que tu avais une énorme implication en défense, c’est quelque chose que tu travailles beaucoup à Dijon ?Depuis la fin de l’année dernière, j’ai eu beaucoup plus de responsabilités en défense. Ça me permet de me projeter, d’être en attaque et d’arriver plus sereine. Je suis devenue un poste important en défense, je joue les montées de balles quand il faut et je fais les rotations également. Souvent, les 15 dernières minutes de chaque mi-temps, je fais l’attaque et la défense, selon les rotations que l’on dispose.Tu as défendu contre Astride N’Gouan, ce n’était pas le plus facile ?(Rires) Même si jouer Metz Handball, c’est beaucoup plus compliqué que d’autres équipes, je préfère. J’ai bien aimé. En plus, ce sont des joueuses avec qui je me suis entraînée. Pour certaines, j’arrive à connaître leurs points forts et leurs points faibles. Concernant Astride, je savais que ça allait être un combat et que ça allait être dur. Je suis contente, je pense que j’ai réussi à l’embêter un peu quand même. Ilona Di Rocco, dernière question, quels sont les trois points que tu retiens le plus depuis ton arrivée en Bourgogne ?Le temps de jeu ! Bien que l’on soit jeune. La moyenne d’âge c’est de 23-24 ans dans l’équipe, mais nous avons du temps. On peut se retrouver sur la base arrière avec des jeunes joueuses comme moi. Le fait d’avoir des responsabilités aussi, c’est essentiel. Puis comme nous sommes toutes jeunes, il n’y a pas de star. On ne peut pas se reposer sur une personne. Tout le monde doit batailler, afin de construire le jeu. Ces trois points là sont importants sur la progression et l’avenir. Je suis très contente d’être à Dijon ! Crédit photo : Lucas Deslangles/LGMPropos recueillis et retranscris par Lucas Deslangles