165 Brace yourself… Footix is coming… De tous les fléaux qui frappent la Maison Grenat, celui-ci sera peut-être le plus terrible. Au crépuscule de 8 batailles sans victoire, toutes guerres confondues, dont une terrible débâcle sur les terres dorniennes de la Maison Nissa, les troupes de Sir Hognon sont au plus mal. Perdant notamment leur plus preux et ardent chevalier dans la bataille, Sir Habib Diallo, qui eut le scalp de neuf ennemis depuis le début de la Ligue. Le tirailleur Grenat ne participera pas à toutes les joutes d’entrainement cette semaine et sera diminué contre l’Armée des Footix. L’Armée des Footix, il en est question justement. Des êtres avides de toute chaleur, assoiffés de sang et de chair humaine, détruisant tous les courageux villageois fidèles à leur bannière. Grrr Metsse ça pue la merde ! Allé l’Ohème ! Chui un marseillais de Thionville moa ! Une armée ni humaine ni vivante que rien ne peut détruire, si ce n’est les flammes. Telle sera la mission de l’armée d’Hélène du typhon Targaryen, née du feu, mère des Graoullys, héritière légitime au trône de fer et directrice générale de la Maison Grenat. Le feu ne suffira cependant pas à décimer cette armée toute entière, pratiquement immortelle. S’il peut s’avérer ravageur, ce seront bel et bien les soldats grenats qui auront la lourde tâche de combattre l’armée des footix durant cette longue nuit. Le XI Eunuque On ne change pas une recette qui perd. Sir Hognon opte une nouvelle fois un 4-3-3 asytrisomique, avec le retour du chevalier Oukidja dans la cage messine. Côté marseillais, on déplore l’absence de Lord Valbuenain parti vers d’autres contrées il y a fort longtemps, mais on continue de penser très fort au gnome préféré des Sept Couronnes. La bataille Les 22 cons battants déploient leurs épées, lâchent les chevaux et sonnent la charge. On ne croit pas si bien dire en parlant de bataille, cette rencontre est une véritable guerre où tous les moyens sont bons pour faire ployer le genou à son adversaire. Le Roi Bouna 1er, bâtard de Metz et ancien chevalier de la Maison Grenat, tente même de tromper le fot-en-cul d’arbitre qui ne se fait pas tromper et sanctionne d’un carton jaune pour simulation. Tu restes tout de même un roi dans nos cœurs. De simulation, on ne sait pas s’il en est question quand Sir Opa Nguette Style, meilleur cavalier de l’armée grenat, s’écroule dans la surface après un choc avec le gros Mandanda. L’arbitre ne fait pas appel à la révision théâtrale. Comme il n’y eusse bien évidemment pas contact ni faute, Jon Mandanda dut stopper la bataille, mort sur le champ du déshonneur. Il cède sa place à son frère obèse blanc, qui étudiait jusque là les savoirs de mestres sur le banc de touche, Samwell Pelé. Sir Opa Nguette, encore lui, est décidément insaisissable. Bien servi par le chevalier 111, il ploie le genou et déploie son pied gauche magique dans une position inimaginable pour tromper Samwell Pelé, encore froid, qui n’a pas la main assez ferme. LES CHEVALIERS GRENATS RENTRENT AUX VESTIAIRES AVEC UNE AVANCE DE 1-0, A LA SURPRISE GÉNÉRALE ! Ce qui se passe sur le champ d’honneur de Saint-Symphorien est inimaginable tant les locaux ont été moribonds au cours de leurs dernières escarmouches. D’autant que Sir Opa Nguette réalise sa plus grande bataille pour la Maison Grenat, où il fait tourner et couper les têtes des défenseurs marseillais une à une. On se demande où et quand va venir la couille. Si Sir Nguette est très en vue sur le front avant, Ver Gris Udol réalise un match plein dans l’arrière-garde messine Les deux équipes reviennent de l’entracte et Sir Opa Nguette joue encore de la lyre dans les tranchées adverses, obtenant un penalty. Et là, à l’inverse de la première partie de la bataille, l’arbitre coprolithe décide d’aller voir la VAR. Le penalty est maintenu mais le long arrêt de jeu engendré par le corps pisse-froid arbitral aura complètement gelé Sir Habib Diallo qui manque le 2-0, repoussé par le mestre Pelé. Difficile cependant d’en vouloir à notre Lord Commandant qui nous aura fait gagner tant de batailles… Puis ce qui devait arriver, arriva… Après de longues minutes d’effort de leur avant-garde, l’armée des morts égalise par l’intermédiaire du tsar Radonjic. Explosion et prolifération de rats dans la tribune nord de Saint-Symphorien. La Maison Grenat recule alors… Assiégée par les Olympiens… Il faudra un sauvetage de Marvin Gakpac sur la ligne en toute fin de match pour priver les footix d’une deuxième explosion de joie. Comme si tous les éléments voulaient que cette effusion arrive, le 4ème gourgandin annonce 7 minutes de temps additionnel. Insuffisant cependant, la Maison Grenat plie mais ne rompt pas. Le footix n’aura pas eu ce qu’il voulait ce soir. Les preux chevaliers messins auront livré une belle bataille face à une armée qui restait sur 6 guerres remportées d’affilée. Nos soldats pourront tout de même nourrir des regrets, puisqu’ils auraient très bien pu repartir avec le scalp la bannière Massilia dans leur fief. C’est dire à quel point leur dévotion a été totale. Malheureusement, la Maison Grenat ne peut se gargariser d’un match nul face à une armée prestigieuse puisqu’il faudra repartir au combat sur des terres bourguignonnes où tout autre résultat qu’une victoire sera un échec. On savoure cependant le fait d’avoir fait chier Jean-Kévin, qui a payé son billet 90 écus en Nord Basse. Not today, footix. Junior