177 Levallois Paris n’a fait qu’une bouchée du promu Saint-Dié. Même si les Parisiennes ont connu la défaite contre Mulhouse en Super Coupe, elles sont favorites à leur propre succession. C’est l’équipe à battre. Levallois Paris s’avance cette saison dans la peau du double tenant du titre. Un statut que la formation parisienne espère bien confirmer une nouvelle fois. Après avoir battu Nantes à deux reprises en finale ces deux dernières saisons, elle reste forcément l’une des favorites à la victoire finale aux côtés notamment de Mulhouse. C’était justement l’affiche de la Super Coupe juste avant le lancement de la Saforelle Power 6. Cette première opposition a donné une indication : le club de la capitale va devoir s’employer pour conserver son titre. Lena Kindermann remplace Bianca Cugno Sa défaite face aux Alsaciennes montre surtout le chemin qu’il reste encore à accomplir à une équipe qui a tout changé à l’intersaison. Seules quatre joueuses du deuxième titre sont restées : les deux libéros Auriane Biemel et Rebeka Zyani, la pointue Cyrielle Depié et la centrale Avril Garcia. Avec cette vague de départs, Levallois Paris avait la délicate mission de régénérer son effectif tout en restant compétitif. À commencer par Bianca Cugno. L’Argentine était la meilleure attaquante du club parisien depuis son arrivée en 2023. Alors le nom de sa successeure était forcément scruté. Alessandro Orifice a porté son dévolu sur Lena Kindermann, la pointue allemande de Venelles. L’entraîneur italien l’a « associée » à la passeuse Victoria Mayer. Ayant déjà évolué à Paris il y a trois ans, l’ancienne Mulhousienne doit apporter toute son expérience du championnat de France. L’équipe version 2025-2026 ne comporte aucun grand nom. « Je préfère travailler avec de bonnes joueuses qui ont l’ambition de venir travailler, pas forcément des stars », avouait Alessandro Orifice au quotidien L’Équipe. Un troisième titre consécutif plus arrivé depuis le RC Cannes Si les nouveaux visages ne sont pas des stars, ils peuvent le devenir en menant le club au triplé national. Ce serait une première depuis le Racing Club de Cannes. Le club des Alpes-Maritimes avait non seulement réussi cette prouesse, mais l’avait perpétuée sur près de 20 années de suite, de 1998 à 2015. C’était une véritable domination cannoise sur la Ligue A féminine de l’époque. Pour l’heure, il reste encore beaucoup de chemin pour Levallois Paris avant de s’approcher d’une telle performance. Mais en cas de troisième sacre, les Parisiennes inscriront un peu plus leurs noms dans l’histoire du volley-ball français. Crédit photo : Saint-Dié.